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La dépopulation du Tiers-monde : La plus haute priorité de la politique américaine !

La dépopulation du Tiers-monde : La plus haute priorité de la politique américaine !
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Akil Cheikh Hussein

Un sénateur américain a récemment avancé le chiffre de 4700 personnes tuées au Pakistan et ailleurs suite à des attaques effectuées par des drones américains. Il ne donne aucune indication sur la période exacte pendant laquelle ces attaques ont été effectuées ni sur le message qu’il cherche à faire passer en avançant ce chiffre.
 
Voulait-il prouver l’efficacité de ce genre d’opérations militaires non coûteuses en pertes humaines et matérielles côté américain ? Voulait-il insinuer que la part est peu signifiante des Etats-Unis dans le processus de meurtre qui fait des milliers de morts chaque jour dans les pays visés par les projets hégémoniques des Etats-Unis et de leurs alliés ?

Tout est possible. De toute façon, le problème est ailleurs et il le reste même si lesLa dépopulation du Tiers-monde : La plus haute priorité de la politique américaine ! «pertes collatérales» sont là pour édulcorer le crime. Il y a «parfois » «des» civils parmi les victimes, chose que le sénateur prétend «détester» …

Le problème consiste en ceci : Parmi tous les investissements qui constituent le nerf de toute économie, l’investissement dans le meurtre est le plus prisé par les Etats-Unis.
Un exemple parmi des milliers d’autres suffit pour le prouver. En  1974, Henry Kissinger, alors ministre des affaires étrangères des Etats-Unis a dit : «La dépopulation devrait être la plus haute priorité de la politique étrangère envers le Tiers-Monde».

«Devrait être» ! Comme si ce verbe conjugué au présent du conditionnel n’était pas déjà conjugué à tous les temps passés du mode indicatif ! Comme si la dépopulation du Tiers-monde, au moins depuis la seconde guerre mondiale, pour ne prendre en considération que la contribution des Etats-Unis, ne se pratiquait pas sous toutes les formes et les couleurs.

De nos jours, on fait des statistiques sur tous les secteurs de l’activité humaine. Imaginons les chiffres que pourraient donner des statistiques sur le nombre d’êtres humains massacrés dans les guerres directes et indirectes menées par les Etats-Unis en Asie, en Afrique et en Amérique latine.  Rien qu’en Irak, l’invasion américaine est responsable de la mort d’un million de nourrissons par manque de nourriture et de médicaments.

Ou sur le nombre d’êtres humains dont la mort est orchestrée par l’intermédiaire des institutions des Nations unies et leurs différents programmes des prétendues luttes contre la famine, la maladie ou la pollution, programmes qui ne sont en vérité que des moyens au service du projet américain visant au dépeuplement du Tiers-monde.

Rien que l’aide gouvernementale à quelques milliers d’agriculteurs du cotons aux Etats-Unis est responsable, parce qu’elle casse les prix de ce produit sur le marché mondial, de l’appauvrissement de dizaines de millions d’agriculteurs africains. Ces derniers ainsi que des centaines de millions d’autres sinistrés victimes des plans de «dépopulation» se voient obligés d’abandonner leurs campagnes pour rejoindre des bidonvilles qui ne sont que des raccourcies vers la mort.

La dépopulation du Tiers-monde : La plus haute priorité de la politique américaine !En vérité, la mort préméditée et provoquée à bon escient par ceux qui prétendent diriger le monde vers la liberté, la démocratie et la prospérité est présente dans tous les détails du mode de vie américain largement globalisé. A commencer ne serait-ce que par l’inhalation de ces poisons qui se dégagent des cent millions de barils de pétroles qu’on brule chaque jour sur l’autel de la civilisation. Sans parler du gaz, des matières radioactives et autres combustibles.

A la lumière de ces données, et au moment où le Premier-monde souffre, lui aussi, d’une infinité de fléaux mortels, le projet de «dépopulation» va au-delà des frontières du Tiers-monde pour s’étendre sur l’humanité toute entière. Sauf si ceux qu’on appelle les «Nouveaux maîtres du monde» comptent sur un miracle qui leur permettrait de se sauver en disant «Après moi le déluge !».

Ou, emportés par le désir conscient ou inconscient -à un moment où se répand «le culte du Diable»- de prendre la revanche de ce dernier qui a été maudit et promis à l’Enfer suite à son refus de se prosterner devant le Premier Homme, ils comptent démolir le Temple sur toute l’humanité en se démolissant avec.

C’est triste, certes. Mais ce qui est plus triste est que dans les pays arabes et musulmans, les premiers visés par le projet de «dépopulation» du «Tiers-monde» dont ils font partie, et les premiers appelés à lutter contre ce projet, on trouve ceux qui, conscients ou inconscients, ne font que le servir par tous les moyens.

Pendant que la misère ravage les populations dans la plupart de ces pays, des chefs fantoches manipulés par les Etats-Unis et leurs alliés cherchent à pousser la misère à son paroxysme : Là où ils le peuvent ils dépensent les richesses de la Nation pour semer la discorde confessionnelle, ou toute autre discorde là où les confessions ne sont pas présentes sur la scène. 

Source : moqawama.org

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