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«Le Christ est mort à Gaza»: plus de 500 prêtres de 21 pays s’engagent «contre le génocide» à Gaza

«Le Christ est mort à Gaza»: plus de 500 prêtres de 21 pays s’engagent «contre le génocide» à Gaza
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Par Sara Raad
 

Le «silence» face au génocide en cours à Gaza est devenu intolérable. Alors qu’«Israël» poursuit son carnage depuis deux ans, les libres du monde entier se mobilisent pour toutes celles et ceux qui meurent dans l’indifférence.
«Prêtres contre le génocide», c'est le nom d'un nouveau réseau né lundi 15 septembre en Italie en réaction à la mort de dizaines de milliers de Palestiniens à Gaza. 
Il compte plus de 500 prêtres de 21 pays, dont une majorité d'Italiens, quelques évêques et même un cardinal, celui de Rabat.
«Il faut s'engager, nous ne pouvons pas rester dans nos sacristies comme si rien ne se passait en dehors de notre église», affirme le père Piero Rossini, missionnaire Xavérien et porte-parole du réseau, qui a «choisi de s'exprimer publiquement et de se ranger du côté des opprimés, non de l'oppresseur».
«Nous, prêtres et pasteurs de communautés, dénonçons ouvertement les actions de l'État illégal et occupant d'Israël contre le peuple palestinien», ajoute-t-il.


Qualifiant les agissements d’«Israël» d’«inhumains», le père Rossini souligne qu’«ils violent non seulement la loi divine et le droit fondamental à la vie, mais aussi le droit même du peuple palestinien à exister».
Selon lui, les prêtres «voient le visage du Christ dans les Palestiniens qui meurent à Gaza», une raison pour laquelle le réseau porte le slogan: «Le Christ est mort à Gaza».
Ce réseau, qui organise une première mobilisation lundi 22 septembre à l'occasion de l'assemblée générale de l'ONU, ne réjouit pas de soutien officiel de Rome, mais espère être «un aiguillon» pour la hiérarchie vaticane.
Plus loin dans son engagement, le réseau «Preti contro il genocidio» n'hésite pas à qualifier le massacre perpétré par «Israël» à Gaza de «génocide», un mot qui continue de déclencher la polémique en Occident.
Et de préciser: «Nous avons vu des hôpitaux bombardés, des camps de réfugiés détruits et des gens affamés, tandis que des camions entiers de nourriture attendaient à la frontière, bloqués à l'entrée de Gaza. Nous dénonçons tout cela et nous adoptons une position claire et ferme: Nous soutenons le peuple palestinien».
«Nous dénonçons toute forme de haine, toute forme de violence et toute forme de génocide, qui est précisément ce qui se passe aujourd'hui en Palestine», conclut le père Rossini.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre génocidaire «israélienne» contre la bande de Gaza a fait plus de 65.000 martyrs, principalement des femmes et des enfants, sans oublier les 167.000 blessés.
On craint également que des milliers de victimes ne soient coincées sous les décombres, inaccessibles aux équipes d'urgence et de protection civile en raison des attaques «israéliennes» incessantes.
«Israël» a combiné des attaques aériennes et terrestres incessantes et un siège quasi total du territoire palestinien afin d’intensifier les souffrances et maximiser les pertes humaines.
Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU - mais qui ne parle pas au nom de l’ONU - a accusé la semaine dernière «Israël» de commettre un «génocide» à Gaza.

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