Eliminer l’espèce humaine pour que vivent les nouveaux géants du monde !

Akil CHEIKH HUSSEIN
Aux sources de la pensée occidentale, la mythologie de la Grèce antique réservait le salut, le bonheur et l’immortalité à ceux qui parmi les hommes, les mortels, qui accédaient au rang de divinité et devenaient immortels, en gagnant le sommet de l’Olympe après avoir triomphé d’un certain nombre d’obstacles dont l’écartement demandait des efforts surhumains.
Dans la réalité, et malgré l’effondrement de la mythologie et de toute vision irrationnelle du monde, les rationalismes supposés mettre fin aux aliénations des humains et à leur enchantement par l’univers, n’ont fait que réveiller, sous une forme «rationnelle», les illusions de l’antiquité : Dans les conditions des grandes révolutions scientifiques et technologiques, tous les systèmes philosophiques du XIXe siècle, annonçaient la fin de l’Histoire et distinguaient clairement l’approche des temps heureux et du paradis terrestre en remplacement de l’Olympe de la mythologie et du paradis promis par les religions.
Sous une forme rationnelle mais aussi démocratique. Contrairement au premier qui n’est accessible qu’à un nombre réduit de héros, et au second qui est réservé aux seuls hommes de foi eux-mêmes pas très nombreux, les portes du fameux paradis terrestre seront, nous disait-on, ouvertes à tous. Un peu comme les portes de la caverne que Fernandel, jouant le rôle d’Ali Baba dans un film de Jean Backer, met à la disposition de tout le peuple. Le réalisateur ne s’est pas donné la peine de nous montrer la manière avec laquelle le Butin a été partagé par le peuple. Car s’il s’était aventuré à le faire il n’aurait eu rien à montrer en-dehors d’un peuple éphémèrement joyeux, avant d’être dépouillé et abandonné pour regretter le temps des quarante gentils voleurs.
Les évolutionnistes et positivistes du XIXe siècle étaient peut-être sérieux en croyant au déterminisme porteur du salut et du bonheur à toute l’humanité. Mais l’idée courante selon laquelle les capitalistes ont pu exploiter les idées de Marx beaucoup plus pertinemment que les socialistes parait bien fondée.
En dépit des guerres qui, à la place du paradis terrestre rapidement «perdu», ont fait des dizaines de millions de morts pendant la première moitié du XXe siècle, le système capitaliste a pu apporter une soi-disant prospérité à beaucoup de monde. Même l’Europe presqu’entièrement détruite dans la seconde guerre mondiale a connu, juste après la guerre, ses fameuses «Trente glorieuses».
Mais en Europe et ailleurs, la prospérité ne fut qu’une fine membrane destinée à cacher les malheurs à venir. Il est vrai qu’entre autres biens, la nourriture abondait. Cependant, les gens qui «profitaient pleinement de la vie» ne se rendaient pas compte de la nouvelle guerre, beaucoup plus meurtrière, qu’ils sont en train de perdre.
Pour se référer encore une fois aux Mille et une nuits, les géants de l’île mythique nourrissaient généreusement leurs captifs pour les engraisser et les manger. Rien n’indique qu’actuellement, pendant que la crise alimentaire bat son plein et le monde

Dans la mythologie, les candidats à la divinité laissaient tranquilles les mortels dans leur monde et voyageaient à la conquête du monde de l’immortalité. Conscients de la bonne marche de la planète vers la destruction, les géants modernes paraissent opter non à l’émigration vers l’espace, mais à rester sur terre et faire émigrer la quasi-totalité de ses habitants vers la mort.
Comment ? Pendant que le commun des mortels se mettent pieusement à la tâche en lapidant la cigarette, en organisant des campagnes de propreté, en pratiquant le footing et en cherchant de la nourriture dans les poubelles, les géants modernes appliquent des méthodes extrêmement plus efficaces visant pour la sauver à vider la planète de ses habitants.
“C’est une chose terrible à dire. Mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus.” (Jacques-Yves Cousteau) .
Comment les éliminer ? Provoquer des guerres, disséminer des nourritures suspectes, répandre des microbes et des virus et… éduquer, etc.
On ne s’étonne pas de constater que l’éducation est derrière ces crimes que les élèves commettent contre leurs camarades et professeurs. Et qu’elle est derrière ces groupes qui se suicident et appellent les gens à se suicider pour lutter ainsi contre la pollution et permettre à l’écosystème de se régénérer !
Source : moqawama.org
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