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Cheikh Qassem: La résistance ne sera pas désarmée, la capitulation entraînera la chute du Liban

Cheikh Qassem: La résistance ne sera pas désarmée, la capitulation entraînera la chute du Liban
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a assuré samedi le 13 décembre que «la résistance ne sera pas désarmée pour satisfaire Israël», soulignant que «la capitulation entraînera la chute du Liban».

Dans son discours lors du «Rassemblement Fatimi» pour commémorer la naissance de sayyeda Fatima al-Zahraa, cheikh Qassem a déclaré que ce rassemblement reflète la tendance et la conviction liées au Hezbollah et à la résistance sur les champs de bataille du jihad et de l’action.

«Nous sommes réunis pour réaffirmer notre engagement envers la résistance, envers le Hezbollah et envers l’héritage du martyr de la nation sayyed Hassan Nasrallah», a-t-il ajouté.

Qualifiant les femmes de «partenaires dans la construction de l’avenir de notre patrie et des générations futures», cheikh Qassem les a appelé à «exceller dans tous les domaines, notamment dans l’éducation des enfants et le soutien à la résistance».

Sur le plan politique, le secrétaire général du Hezbollah a indiqué qu’il incombait désormais à l’État d’œuvrer à l’établissement de la souveraineté et de l’indépendance du Liban. «La résistance a fait tout son possible pour mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu et soutenir l’État».

«Depuis l’accord de cessez-le-feu du 27 novembre 2024, nous sommes entrés dans une nouvelle phase qui exige une approche différente», a-t-il fait savoir, soulignant que «l’agression israélienne représente un danger pour le Liban».

Non à la capitulation

Cheikh Qassem a confirmé que «la résistance est prête à coopérer pleinement avec l’armée libanaise», mais «n’est pas prête à accepter un quelconque accord qui mènerait à la capitulation».

Et de poursuivre: «Le problème de l’État n’est pas le monopole des armes pour son développement. Le monopole des armes proposé est une exigence américano-israélienne».

Tout en rappelant que «l’État et l’armée sont responsables de la dissuasion», cheikh Qassem a insisté que «le rôle de la résistance est de les soutenir».

«La mission première de la résistance est la libération, il n’incombe pas à la résistance d’empêcher toute agression», a-t-il dit.

Et d’ajouter: «L’entité israélienne constitue une menace, la seule issue pour elle est la capitulation afin que le Liban tombe sous contrôle israélien. La capitulation entraînera la chute du Liban».

Cheikh Qassem a rappelé qu’«après l’assassinat de sayyed Nasrallah et des dirigeants martyrs, le plan de l’ennemi israélien visait à éliminer le Hezbollah et à éradiquer la résistance», soulignant que: «Grâce à notre unité et à notre fermeté, la guerre ne pourra pas avoir lieu».

«L’existence de la résistance signifie l’existence de la vie, du peuple et la dignité», a-t-il réitéré.

Et de poursuivre: «Lors de la Bataille des Vaillants, nous avons pu contrecarrer les plans de l’ennemi visant à éliminer le Hezbollah et à éradiquer la résistance».

Non au désarmement

Cheikh Qassem a par ailleurs mis en garde les États-Unis: «Qu’ils sachent que nous nous défendrons même si le ciel nous tombe sur la terre».

«La résistance ne sera pas désarmée pour satisfaire Israël, même si le monde entier s’unit contre le Liban», a-t-il martelé.

Et d’expliquer: «Si la guerre éclate, elle n’atteindra pas ses objectifs, nous en sommes convaincus. Nous ne le permettrons pas, cela n’arrivera pas, nous sommes les fils de l’imam Hussein. La résistance a accompli quatre grandes victoires: la libération en 2000, la fermeté face aux défis, la dissuasion de l’ennemi de 2006 à 2023, et l’arrêt de l’invasion et de la dépossession du Liban grâce à la constance légendaire des résistants».

«Voici notre récit et notre position inébranlable, cette position est la plus honorable pour la nation et n’a besoin d’aucune validation de la part de ceux qui ont un passé criminel», a-t-il lancé.

«Le Liban risque de disparaître»

Plus loin dans ses propos, cheikh Qassem a affirmé que «(l’émissaire américain Tom) Barrak veut annexer le Liban à la Syrie, afin que les minorités soient noyées dans l’immensité syrienne ou contraintes à l’exil».

«Avec Israël, il n’y a pas de place pour les musulmans et les chrétiens au Liban. Si le Liban capitule, son histoire sera effacée et il n’aura plus d’avenir», a-t-il avertit, insistant: «Soyez attentifs, ce projet est très dangereux et le Liban risque de disparaître».

Dans le même contexte, cheikh Qassem a fait remarquer qu’«ils ne veulent pas d’une armée forte, ils veulent affaiblir la résistance afin que le Liban reste impuissant».

«Ne nous demandez pas de ne pas nous défendre alors que l’État est incapable de protéger ses citoyens», a-t-il exhorté, demandant à l’État de «cesser de faire des concessions».

Le secrétaire général du Hezbollah a enfin révélé que «la résistance accepte une stratégie défensive visant à tirer parti de la force et de la résistance du Liban, mais n’est pas prête à accepter un quelconque cadre de capitulation face aux États-Unis et à Israël».

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