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Les Libanais des villages syriens frontaliers: Nous défendrons notre terre quel qu’en soit le prix

Les Libanais des villages syriens frontaliers: Nous défendrons notre terre quel qu’en soit le prix
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Trente mille Libanais habitent depuis des centaines d’années dans vingt-trois villages, situés sur le territoire syrien, limitrophe de la région de Hermel, dans la Békaa. Ce fait ne peut être nié par aucune fabrication ou allégation, véhiculées par les groupes rebelles armés, qui agressent quotidiennement ces villages.

Menaces, meurtres, pilonnages, rapts et agressions contre ces villages par des groupes armés! C’est la réalité quotidienne vécue par leurs habitants, dans lesquels se sont réfugiés dernièrement, les déplacés fuyant les confrontations de Homs. Les groupes armés ont un seul objectif : expulser les Libanais de leurs villages!

Le correspondant d’Alahednews a effectué une tournée dans les villages «Hamam» et «Safsafa», pris d’assaut depuis quatre jours par les groupes armés, qui avaient prétendu y avoir tendu une embuscade contre des éléments du Hezbollah.

La Les Libanais des villages syriens frontaliers: Nous défendrons notre terre quel qu’en soit le prixvérité a été racontée à Alahednews, par un des membres des comités populaires pour la défense de la région. Il a dit : «Nous étions dans nos demeures, lorsque les gangs armés nous ont agressés. Nous nous sommes défendus. Deux des habitants ont été blessés et Oussama Massara est tombé en martyre. Nous sommes parvenus à contrer l’assaut».

Un des villageois de Hamam a affirmé que «les agressions permanentes des groupes armés visent à expulser les habitants du village, en prétendant que le Hezbollah y mène le combat. Mais ce sont les habitants du village qui ont formé des comités populaires pour se défendre».

Les confrontations dans les deux villages ont fait un martyr, Oussama Massara, dont la famille s’était déplacée de son village natal, Abou Houri.
Le père du martyr s’est dit fier du martyre de son fils, étudiant de l’université de Damas. «Il est tombé en martyre alors qu’il défendait sa terre et qu’il rêvait de regagner sa maison», a indiqué le père d’Oussama.
«Les groupes armés perpètrent quotidiennement des actes criminels. Depuis quelques jours, une vieille femme a été blessée par les balles d’un snipper», a-t-il expliqué.

Rachid Massara, dont le frère a été enlevé par les groupes armés et contraint de quitter ses propriétés confisquées, a pour sa part dit : «Nous nous sommes déplacés de plusieurs villages, à partir de Tahrieh, puis de Abou Houri et enfin de Ein-Damamel. Ils ont enlevé mon frère et pillé et incendié nos maisons. Ceux-là n’ont rien à voir avec la révolution. Ce sont plutôt des bandits».

La tournée du correspondant dans les villages a pris fin, mais les habitants confirmaient toujours leur attachement à leur terre, quel que soit le prix à payer.
«Cette terre a été nourrie par notre sang. Nous la défendrons de toute notre force», ont-ils martelé.

Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org

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