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Famine à Gaza: Le Hamas réclame l’ouverture de tous les points de passage pour faire entrer l’aide humanitaire

Famine à Gaza: Le Hamas réclame l’ouverture de tous les points de passage pour faire entrer l’aide humanitaire
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Par AlAhed avec agences

L'ONU a officiellement déclaré vendredi 22 aout l'état de famine dans une partie de l'enclave palestinienne, rapportant que 500 000 personnes se trouvent dans un état «catastrophique».

Le Hamas a exigé vendredi l'ouverture immédiate de tous les points de passage de la bande de Gaza pour permettre l'entrée de plus d'aide humanitaire, et que soit mis fin à la guerre après que l'ONU a déclaré la famine à Gaza.

«La déclaration de famine à Gaza est une honte pour Israël et ses soutiens» qui confirme «l'ampleur de la catastrophe humanitaire que subit notre peuple en raison de l'agression israélienne continue, qui utilise la famine comme arme de guerre et le génocide contre les civils», écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

Cela exige «une action immédiate de l'ONU et du Conseil de sécurité pour mettre fin à la guerre» et «l'ouverture sans restriction des points de passage afin de permettre l'entrée urgente et continue de nourriture, de médicaments, d'eau et de carburant», ajoute le texte.

Un «scandale moral» 

Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a jugé que l'état de famine à Gaza, déclaré par l'ONU, constituait un «scandale moral», estimant que celle-ci était «totalement évitable».

«Le refus du gouvernement israélien de laisser entrer une aide suffisante à Gaza a provoqué cette catastrophe d'origine humaine. C'est un scandale moral», a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué.

La famine doit être « stoppée à tout prix »

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont réitéré, dans un communiqué, leur appel «à un cessez-le-feu immédiat» et à un «accès humanitaire sans entrave» dans la bande de Gaza. La famine doit «être stoppée à tout prix», écrivent les agences.

Le texte souligne également leur «grande» préoccupation concernant la menace d’une intensification de l’offensive militaire dans la ville de Gaza et toute escalade de la guerre, car cela aurait des conséquences encore plus dévastatrices pour les civils dans une région déjà touchée par la famine.

Selon une nouvelle analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publiée vendredi, plus d’un demi-million de personnes à Gaza sont actuellement victimes de la famine, caractérisée par une faim généralisée, la misère et des morts évitables. Les conditions de famine devraient s’étendre aux gouvernorats de Deir Al-Balah et de Khan Younès dans les semaines à venir.

«D’ici à la fin de septembre, plus de 640 000 personnes seront confrontées à une insécurité alimentaire catastrophique (IPC phase 5) dans toute la bande de Gaza. 1,14 million de personnes supplémentaires se trouveront en situation d’urgence (IPC phase 4) et 396 000 autres en situation de crise (IPC phase 3)», rappelle le texte.

«La classification de la famine signifie que la catégorie la plus extrême est déclenchée lorsque trois seuils critiques sont franchis : la privation alimentaire extrême, la malnutrition aiguë et les décès liés à la famine. La dernière analyse confirme désormais, sur la base de preuves raisonnables, que ces critères ont été remplis», ajoute la publication, qui rappelle qu’en juillet près d’une personne sur trois (39 %) a déclaré qu’elle passait plusieurs jours sans manger et que les adultes sautaient régulièrement des repas pour nourrir leurs enfants.

Selon les agences onusiennes, après deux ans de guerre génocidaire «israélienne», les déplacements répétés et les restrictions sévères – à la nourriture, à l’eau, à l’aide médicale, au soutien à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche –, ainsi que l’effondrement des systèmes de santé ont poussé les Gazaouis à la famine.

«Israël», qui contrôle aujourd'hui environ 75% de l’enclave palestinienne, a approuvé cette semaine un plan d'assaut contre Gaza-ville, la plus grande du territoire, et annoncé le rappel de 60 000 réservistes supplémentaires.

La guerre génocidaire menée par «Israël» a fait au moins 62 192 morts à Gaza depuis octobre 2023, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza.

 

 

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