De violents affrontements ont eu lieu entre les groupes armés de l’Armée syrienne libre (ASL), et les groupes extrémistes relevant d’Al-Qaeda sur fond de divisions, a confié des sources informées au site Alahednews. L'ASL avait donné depuis plusieurs mois l’ordre d’éliminer le chef de la brigade "Assifat al-Chamal" (tempête du Nord) relevant d’Al-Qaeda à Alep, Omar al-Daykhi, connu par le nom d’Abou Brahim. Le Front al-Nosra, a combattu aux côtés de la brigade, également relevant d’Al-Qaeda, et s’est accroché avec les milices de l’ASL. Quarante combattants du "Liwa al-Tawhid" de l’ASL ont fini à se rendre aux troupes de l’armée loyaliste syrienne, après avoir été distribués sur de divers fronts, dont ceux al-Sakhour, al-Chaar, Karam el-Jabal et cheikh-Khodor, ont précisé les sources.
Les affrontements se poursuivent entre les groupes armés et l’armée loyaliste
Les groupes armés tentent de prendre le contrôle de l'aéroport militaire de Mang, l’estimant comme étant son dernier obstacle dans la banlieue nord d'Alep. Les avions militaires syriennes pilonnent les bastions des combattants armés dans cette région, pour arrêter leur progrès. Simultanément, des forces de l'armée syrienne se sont accrochées avec des groupes armés dans de différents endroits de cette région.
A Homs, les troupes ont repris le contrôle du quartier Deir Baalba, et l’ASL a déclaré son retrait après de violents affrontements. Une source militaire a affirmé que 4 soldats de l'armée régulière ont été blessés, et des dizaines des combattants des milices ont été tués lors des affrontements.
Les citoyens visés
Sur le même plan, 5 citoyens ont péri et cinq autres ont été blessés par les tirs d’un groupe armé qui a visé un bus civil sur la route allant de Homs à Damas. Des sources officielles ont affirmé que les victimes ont été transportées à l'hôpital pour être soignées. Elles ont ajouté les forces de l’armée loyaliste continuent à combattre les groupes armés dans les régions de Soltania, al-Ghanto, al-Bowayda, Souk al-Ghanam, Chebaa, Beit-Sehm, Hojaira et thiabia, provoquant la mort des dizaines dans les rangs des milices.