Aoun au site al Intiqad: La résistance est un choix sacré
A l'occasion de l'anniversaire de la libération le chef du CPL Michel Aoun a félicité la résistance pour avoir réalisé cette victoire et détruit le mythe de l'armée invincible.
Dans une interview avec le site "al Intiqad" Aoun a réitéré "son soutien à la résistance et l'acte de résister qui est un choix sacrifié" soulignant que "la présence de l'arme est une nécessité nationale vu la menace permanente d'Israël qui veut lui imposer une solution dont les titres principaux l'implantation des palestiniens, et l'accès aux eaux du Liban".
Interview - Fatima Salameh
Photos: Moussa Hussaini
"Le martyre n'est pas un évènement ordinaire dans la vie de l'homme surtout si ce dernier s'est sacrifié pour la patrie, sa gloire et sa libération, rien n'est plus cher que ce martyre qu'a imposé la présence sioniste au Liban" a exprimé Aoun.
La Relation avec le Hezbollah
Le général Aoun a affirmé que sa relation avec le Hezbollah est solide, elle est fondée sur des convictions dont le choix de la résistance. "Nous en assumons toutes les conséquences politiques banales, car il semble que certains se sont réincarnés en des israéliens en considérant notre soutien à la résistance une hostilité à son égard comme si la résistance est un ennemi" a-t-il ajouté. Selon Aoun "le sentiment le plus faux est de se prendre pour l'ennemi de Hezbollah".
Le chef du bloc changement et réforme a souligné "que certains ont assimilé l'acte de la résistance à une action politique" jugeant cette croyance "une anomalie intellectuelle absolue" ajoutant qu'ils ont peur du contrôle des armes de la résistance malgré le manque des justifications de cette crainte aujourd'hui et dans le passé.
Et d'ajouter "ces armes sont importants en l'absence de tout dispositif de défense charger de dissuader toute agression israélienne. Vu cette situation, la résistance est le seul choix, et une fois la menace israélienne n'est plus présente il faut reconstruire nos institutions militaires et être prêts. Nous avons besoin d'une stratégie de défense sur la base "peuple, armée et
résistance".
L'anniversaire de la Libération
Pour Aoun "les mots sont incapables de décrire les significations de la libération de 2000, la victoire de la résistance et la défaite de l'ennemi étaient une belle surprise".
Quant à l'image déformée de la résistance chez certains, Aoun a rappelé "à l'étranger nous recevions des informations incorrectes sur la résistance, mais la bonne découverte a eu lieu une fois je suis retourné au Liban" soulignant que "son point de vue envers le Hezbollah a beaucoup changé après son retour au Liban où il a fait la connaissance du secrétaire général du
Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah".

Le complot des forces de 14 mars
Répondant à la question sur la campagne des forces de 14 mars contre les armes de la résistance, Aoun a expliqué "que leur campagne n'a épargné personne, elle a ciblé les armes et les amis des armes car elles acceptent la solution israélienne".
"Les piliers de cette équipe agissent dans le but de renverser le régime syrien en contrepartie de la paix avec l'ennemi, comme l'a déclaré leur "président syrien" Abdel Halim Khaddam sur une chaîne israélienne. Ils travaillent pour rétablir la paix avec l'ennemi d'une façon indirecte en disant qu'ils sont fabvorables à l'implantation et acceptent de donner l'eau à "Israël"" a-t-il
ajouté.
Le TSL et le gouvernement
Sur la question du TSL et la manière de le traiter dans le nouveau cabinet en cas où il est formé, le général Aoun a déclaré "qu'il n'y a aucun engagement du Liban comme l'a prétendu le secrétaire us adjoint Jeffrey Feltman qui s'est rendu au Liban pour confirmer l'ingérence flagrante dans les affaires du pays". Il a rappelé "sa lettre auprès du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon dans laquelle il a souligné l'importante de transmettre le TSL au parlement pourqu'il soit adopté conformément à la constitution et suivant plusieurs articles".
Quant aux modifications de l'acte d'accusation par le procureur général Daniel Bellemare, le général Aoun s'est dit surpris de l'humeur qui dicte les modifications de temps à autre" ajoutant "qu'il n'est pas convaincu de son adoption par le gouvernement contrairement à la constitution". Pour Aoun "le TSL est illégitime, et le crime pour lequel il a été établi n'est pas une raison pour
le transmettre au conseil de sécurité sous la septième clause".
"Les actes des responsables de ce tribunal constituent une violation de la souverainté, ils ont commis plusieurs fautes" a-t-il conclu rappelant qu'il était "le premier à réclamer un tribunal international à condition qu'il soit contrôlé".
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