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Iran: Les USA privilégient la «loi de la jungle» plutôt que la diplomatie, dit Araghchi

Iran: Les USA privilégient la «loi de la jungle» plutôt que la diplomatie, dit Araghchi
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Par AlAhed avec sites web 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les États-Unis privilégient la «loi de la jungle» plutôt que la diplomatie, recourant à la force et aux sanctions pour faire avancer leurs intérêts.

Araghchi a tenu ces propos la semaine dernière devant un parterre d’étudiants et d’universitaires de l’université MGIMO de Russie. Ses déclarations ont été publiées ce vendredi 26 décembre par le ministère des Affaires étrangères.

Dans son discours, le ministre a souligné que le système international «évolue malheureusement vers le désordre».

«Après la création des Nations Unies, les pays ont tenté d’instaurer un ordre fondé sur le droit et les réglementations internationales, mais ce à quoi nous assistons aujourd’hui, notamment dans les nouvelles politiques du gouvernement américain, c’est un mépris des lois et leur remplacement par la force et la puissance», a déclaré Araghchi.

Le chef de la diplomatie iranienne a ajouté que la politique étrangère du président américain Donald Trump est fondée sur «la paix par la force», alors que l’humanité s’efforce depuis des années de parvenir à la paix par la diplomatie et la loi.

«La paix par la force signifie que celui qui a le plus de pouvoir impose sa volonté aux autres ; c’est la loi de la jungle», a-t-il déploré.

Araghchi a souligné que Washington non seulement «s’ingère, attaque, assassine et impose des sanctions partout dans le monde», mais donne également le feu vert à son allié en Asie de l’Ouest, «Israël», pour «agir librement et en violation de toutes les lois internationales».

«Ces dernières années, Israël a attaqué plusieurs pays de la région ; des dizaines de milliers de Palestiniens ont été tués à Gaza et le génocide se poursuit, mais malheureusement les États-Unis et certains pays européens ont observé le silence», a-t-il indiqué. 

Araghchi a également qualifié les attaques de juin contre les installations nucléaires pacifiques iraniennes, qui sont sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de «l’une des plus grandes violations du droit international».

«Ce sont là des exemples de l’anarchie qui règne dans le système international et qui plonge le monde dans une insécurité accrue.»

Contrairement au passé, les États-Unis reconnaissent désormais explicitement le recours à la force, a déclaré Araghchi. Il a souligné que «pendant les négociations, nous avons été attaqués, puis sommés de participer aux négociations sur la base d’une capitulation. Le président américain lui-même a explicitement appelé à la capitulation sans condition de l’Iran.»

Il a toutefois souligné que la résistance et la riposte de l’Iran à l’agression avaient contraint Washington et «Tel-Aviv» à «passer d’une exigence de capitulation à la recherche d’un cessez-le-feu inconditionnel».

«Nous avons décidé de résister et avons utilisé nos capacités, notamment nos capacités défensives et balistiques. Nos forces armées ont riposté avec fermeté. Si l’on prétend que le ciel iranien était à la portée de l’ennemi, on omet de mentionner que le ciel des territoires occupés était également à la portée des missiles iraniens.»

«Cette expérience montre que, dans le système international actuel, les pays n’ont d’autre choix que d’être puissants», a souligné Araghchi. Cela constitue l’un des principaux piliers de la coopération entre l’Iran et la Russie : se soutenir mutuellement face à l’hégémonie et l’intimidation.

Avec le soutien des États-Unis, «Israël» a mené une agression contre l’Iran le 13 juin, quelques jours avant un sixième cycle de négociations nucléaires indirectes prévu entre Téhéran et Washington.

Après plus d’une semaine, les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération (TNP).

Grâce à ses opérations de représailles réussies contre l’entité «israélienne» et les États-Unis, l’Iran est parvenu le 24 juin à mettre un terme à cette offensive illégale.

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