L’avion de Netanyahu survole l’espace aérien de 3 États membres de la CPI en route vers les USA

Par AlAhed avec sites web 

L’avion transportant le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu vers les États-Unis a traversé l’espace aérien de trois pays parties à la Cour pénale internationale (CPI), malgré le mandat d’arrêt émis à son encontre.

Selon les données du site FlightRadar, l’appareil officiel «israélien», baptisé «Wings of Zion» a quitté «Israël» dans la matinée de dimanche à destination de la Floride, où Netanyahu doit rencontrer le président américain Donald Trump. L’avion a rapidement rejoint l’océan Atlantique après avoir survolé la Grèce, l’Italie et la France, trois États signataires du Statut de Rome.

L’itinéraire emprunté diffère de celui utilisé par le «chef du gouvernement israélien» lors de son déplacement à New York en septembre dernier, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies. À l’époque, Netanyahu avait évité de survoler plusieurs pays, par crainte d’une éventuelle arrestation liée aux procédures engagées par la CPI, et n’avait notamment pas traversé l’espace aérien français.

Le 21 novembre, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et l’ancien «ministre israélien de la Guerre», Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza. 

Discussions sur la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza

Lors de sa visite aux États-Unis, Benjamin Netanyahu doit aborder plusieurs dossiers majeurs avec Donald Trump, en particulier la transition vers la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Le quotidien «Israel Hayom» indique que le «chef du gouvernement israélien» rencontrera dans un premier temps le secrétaire d’État américain Marco Rubio, avant des entretiens prévus avec le vice-président J.D. Vance et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth.

La rencontre entre Netanyahu et Trump devrait avoir lieu lundi soir dans la résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Outre Gaza, les discussions devraient également porter sur le dossier iranien.

Par ailleurs, la radio de l’armée «israélienne» rapporte que la famille de Ran Gvili, dernier captif «israélien» dont le corps se trouve toujours dans la bande de Gaza, doit rencontrer le président américain. La famille de ce captif exige que le passage à la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu soit bloqué tant que la dépouille n’a pas été restituée.