noscript

Please Wait...

Cabinet: Retour à la case départ

Cabinet: Retour à la case départ
folder_openLiban access_time depuis 14 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L'optimisme qui a régné ces derniers jours quant à une formation proche du nouveau gouvernement s'est vite dissipé. Les dernières 24 heures ont enregistré un recul après avoir parlé d'une percée au niveau des tractations gouvernementales.
A part la rencontre du premier ministre désigné Nagib Mikati avec un envoyé du président de la république Michel Sleiman, le dossier gouvernemental n'a témoigné d'aucun progrès, sans oublier les pressions extérieures menées surtout par les Etats Unis

dont l'ambassade à Beyrouth a publié un communiqué qui n'est en fait qu'un cahier des charges imposées sur le nouveau cabinet.
Le quotidien "Assafir" a souligné qu'au moment de la stagnation des contacts entre Mikati, les "2 Khalils" (conseillers politiques du président Berri et Sayed Hassan Nasrallah) et Gebran Bassil, un mouvement timide a été enregistré, celui de la visite de l'ancien député Nazim Khoury (envoyé du chef de l'Etat) chez Mikati pour discuter des noms des ministres et leurs portefeuilles.
Les cercles de Mikati ont exclu "toute percée dans le dossier gouvernemental en ce moment" exprimant au quotidien "Assafir" le mécontentement de Mikati envers les résultats des contacts et les noeuds qui ne cessent d'apparaître de temps à autre imposant ainsi un retard dans la formation du gouvernement.
"Malgré que Mikati ne sous-estime pas les obstacles actuels, il insiste à poursuivre sa tâche et s'attend à un mouvement dans la semaine prochaine en vue de les surmonter" ont-ajouté les mêmes sources rapportant de Mikati "qu'il ne s'y renoncera pas, mais au contraire il tient à former le gouvernement en vue de protéger les intérêts du pays".
Les cercles de Mikati ont ajouté "que la balle n'est pas dans le camp de Mikati qui se considère le plus touché par le retard de la formation" niant que "le premier ministre désigné a subi des pressions extérieures pour ne pas former le gouvernement en ce moment".     
Le quotidien al Akhbar a souligné que le débat autour de la composition de la nouvelle équipe ministérielle « n'a toujours pas atteint un stade permettant de dire que le gouvernement est sur le point de naître ». Plus encore selon ces sources, « l'évolution du dialogue en cours donne l'impression que certains souhaitent, exprès ou pas, que le surplace se maintienne comme si le pays connaissait une stabilité constante permettant ce luxe politique ».

Comments

//