La Syrie accuse le "futur" de mobiliser sa branche salafiste au Nord contre le régime syrien

La Syrie a accusé le courant du futur d'avoir mobolisé sa branche salafiste au nord pour se manifester contre le régime du président Bashar Assad vendredi. Ces accusations ont été tout de suite démenties par le courant du futur qui a nié toute relation avec les rassemblements auxquels a appelé le parti de la Libération à Tripoli.
Selon le quotidien syrien "al Watan" les forces sécuritaires syriennes ont arrêté à Banias, Homs et autres régions un groupe de personnes liées à des organisations et services de renseignements étrangers qui leur financent et leur dictent les déclarations incitant à la haine entre les jeunes.       
Rappelant les propos du porte-parole du parti de la Libération où il a assimilé Banias et Homs à Tripoli, le quotidien a affirmé "l'implication de ces courants salafistes couverts et financés par les dirigeants du "Futur" dans les meurtres des citoyens syriens".  
Selon "al Watan" "ce parti (la Libération) est l'héritage du député Ahmad Fatfat un des hommes du "Futur" qui, en tant que ministre de l'intérieur en 2006, avait autorisé ce parti qui n'existe officiellement dans aucun des pays arabes, et son autorisation reste anti-constitutionnelle car il est basé sur le slogan de "l'autorité du califat islamique".    
"La mobilisation de ce parti en ce moment est soupçonnée, et un comportement dangereux qui pourrait aboutir à la détérioration de la situation sur la scène tripolitaine puisque d'autres partis et forces islamiques s'apprêtent à faire face à la manifestation prévue de ce parti" a conclu le journal.