Jumblatt: les Américains sont derrière la campagne qui vise l’arme de la résistance

Le chef du "Front de libération nationale", le député Walid Jumblatt, a exprimé son mécontentement quant à l'escalade de la provocation de la part des forces du 14 mars qui conduisent la division interne vers une fissure verticale dangereuse visant toute une communauté.
"Les forces du 14 mars ne sont plus capables de distinguer entre l'utilisation abusive des armes sur la scène intérieure et les armes dont nous nous sommes entendus de discuter dans le cadre d'un plan de défense pour le Liban". 
"Oui, j'avais participé avec les autres forces du 14 mars à inciter contre la résistance. Mais ce qui ne devrait pas arriver, c'est que Saad Hariri amènent 1400 personnes de l'Akkar à Beyrouth" a-t-il ajouté en faisant allusion aux évènements du 7 mai 2008.  
Dans une interview avec le journal Al Akhbar, Jumblatt a indiqué que "les Américains qui avaient bloqué le compromis syro-saoudien placent, via les forces du 14 mars, l'arme de la résistance face à l'acte d'accusation au temps où nous avons déployé dans la période précédente des efforts gigantesques pour annuler ses effets négatifs."
Le chef du PSP a révélé que "le premier ministre sortant Saad Hariri ne ressemble pas à son père l'ancien premier ministre Rafic Hariri qui était un exemplaire exceptionnel, avait un long souffle pour dialoguer avec les autres et n'a guère suspendu la communication avec le Hezbollah et la Syrie".  
Joumblatt a indiqué que "le retard dans la formation du gouvernement n'est pas justifié écartant tout rôle de la Syrie dans ce retard" arguant des propos du secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah qui avait indiqué que le chef du PSP n'est pas l'écueil qui temporise la formation du cabinet vu que le dialogue est toujours ouvert entre le premier ministre désigné Nagib Mikati et la Syrie".