Assafir: Bellmare révèle que l’acte d’accusation n’est pas basé sur des preuves décisives

Un diplomate occidental accrédité auprès des Nations Unies a dévoilé au quotidien "Assafir" que le financement du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) n'était pas l'unique objectif de la visite du procureur général du tribunal Daniel Belmar à Washington et New York.
Selon ce diplomate, cette visite visait également à réaliser une étude exhaustive des mécanismes de l'application de "l'acte d'accusation".
Bellmare a personnellment expliqué à un certain nombre des diplomates des NU que cet acte accusera, en premier lieu, trois membres du Hezbollah dans l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri et ensuite le nombre des accusés augmentera pour atteindre les 20.
De plus, une partie libanaise a récemmnet reçu un rapport qui indique que les diplomates et les représentants des pays arabes qui sont entretenus avec Belamr lui ont posé des questions à propos des preuves et des présomptions sur lesquelles il se base pour accuser les membres du Hezbollah. Belmar a souligné que ses preuves ne sont pas décisives, mais des preuves circonstancielles qui dépendent "des experts des témoins" et non pas "des témoins directes". Le rapport n'a englobé aucune explication du sens "d'experts des témoins".
De plus, ce diplomate indique que le secrétaire général de L'ONU Ban Ki Moon et un ministre libanais ont discuté au début du mois de février passé des mécanismes de la phase d'après l'acte de l'accusation. Ce ministre a promis de former une division de l'armée libanaise comprenant 300 à 600 soldats prêts pour exécuter toute demande du TSL. Toutefois, la réaction de Hezbollah et de ses alliés à l'époque a exigé l'annulation de cette promesse.
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