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Gaza: L’Égypte refuse des offres financières colossales en échange du déplacement forcé des Palestiniens

Gaza: L’Égypte refuse des offres financières colossales en échange du déplacement forcé des Palestiniens
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Par AlAhed avec agences

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a révélé que le Caire avait rejeté plusieurs offres financières importantes proposées en échange de l'acceptation du déplacement forcé des Palestiniens, soulignant que le pays refuse de céder à la «loi de la jungle».

«L'Égypte s'est vu proposer à trois reprises des sommes d'argent considérables, et des montants croissants, en échange du déplacement des Palestiniens», a déclaré M. Abdelatty lors d'une interview accordée dimanche 28 décembre à la chaîne MBC Masr.

Ces offres, a-t-il expliqué, comprenaient l'annulation des milliards de dollars de dettes égyptiennes, qui dépassent 160 milliards de dollars.

M. Abdelatty a insisté sur le fait que l'Égypte avait catégoriquement rejeté toutes ces offres, précisant que le négociateur «israélien» était pleinement conscient de la position claire et ferme de l'Égypte sur cette question.

«Après plus de 45 ans de relations diplomatiques avec Israël, il existe une compréhension mutuelle des positions et des forces de chaque partie», a-t-il ajouté.

Des rapports des services de renseignement «israéliens», divulgués au début de la guerre à Gaza, suggéraient que des responsables «israéliens» cherchaient à mettre en œuvre un plan visant à déplacer de force des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza vers la région voisine du Sinaï, en Égypte.

À l'époque, des rapports indiquaient que l'Égypte s'était vu offrir un soutien financier et un allègement de sa dette par les États-Unis en échange de l'accueil des Palestiniens.

Le «site web israélien Ynet» affirmait également qu'«Israël» avait proposé d'annuler une part importante de la dette internationale de l'Égypte par l'intermédiaire de la Banque mondiale en échange de l'ouverture de ses frontières aux Palestiniens déplacés.

M. Abdelatty a réaffirmé qu'«Israël», en tant que «puissance occupante au regard du droit international», est responsable de l'ouverture des points de passage pour permettre l'acheminement de l'aide aux Palestiniens, mais qu'«il bafoue le droit international».

Le ministre a réitéré le rejet par son pays de la division de la bande de Gaza, qualifiant les «lignes de démarcation israéliennes» d'«absurdes».

L’armée d’occupation «israélienne» a tué plus de 71.000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, à Gaza sur une période de deux ans. Bien qu’un cessez-le-feu soit entré en vigueur le 10 octobre, «Israël» n’a pas mis fin à ses attaques.

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