La Syrie refuse l’accusation de TSL contre le Hezbollah

Le ministre syrien des affaires étrangères Walid Moallem a jugé "inacceptable" l'accusation contre des membres de Hezbollah dans l'assassinat du premier ministre Rafic Hariri la considérant comme une menace de la stabilité au Liban.
Au cours du forum de dialogue d'al-Baas organisé par l'Université de Damas, Moallem a affirmé que le TSL ne cherche pas à découvrir la vérité mais exercer une pression politique, appelant à neutraliser le travail du tribunal afin de maintenir la stabilité du pays.
"L'accusation du TSL contre le Hezbollah n'est pas une nouvelle, ceci a débuté il y a un an et demi quand le "Der Spiegel" allemand a publié ses prévisions dans ce sens, puis la scène a poursuivi par la propagande des missiles "Scud" et les affrontements entre les forces de la FINUL et les citoyens au Sud" a-ajouté le chef de la diplomatie syrienne.
Moallem a rappelé la position de la Syrie à l'égard du TSL le qualifiant d'un outil politique chargé d'exercer une pression sur la Syrie, mais une fois celle-ci a réussi à s'en sortir vainqueur, une autre partie devrait être accusée.
"La Syrie ne traitera pas avec ce tribunal qui demeure une affaire libanaise, mais s'il est prouvé hors de toute doute bien qu'il ne le sera pas, qu'un syrien est impliqué, nous avons nos propres lois et tribunaux qu'ils le jugeront pour trahison" a-t-il souligné.
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