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Les journalistes d’al-Qods: Insistance sur la mission malgré les exactions sionistes

Les journalistes d’al-Qods: Insistance sur la mission malgré les exactions sionistes
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Les crimes israéliens dans la ville d'al-Qods occupée sont innombrables. Ils ne se limitent pas à la destruction, à l’oppression et aux violations des droits des citoyens palestiniens, mais ces crimes ont visé dernièrement les journalistes. En effet, 23 journalistes ont été agressés en 2012 dans la ville, selon le rapport établi par le département des Affaires d’al-Qods, au ministère de l’Information, à Ramallah.

Selon ces données, les attentats contre les journalistes comprenaient la prise pour cible par balles de journalistes, par les tirs de feu, les balles en caoutchouc, et les bombes assourdissantes, ainsi que les attaques physiques par des matraques et des armes blanches,  la détention, l’assignation à domicile et l’assaut contre les bureaux des journaux et la saisie de leurs propriétés.

Les journalistes d’al-Qods: Insistance sur la mission malgré les exactions sionistesSelon le directeur du centre d’Information d’al-Qods, Mohammad Sadek, dans un entretien à Alahed, les agressions israéliennes contre les journalistes sont systématiques, par crainte de l’action de ces derniers, lesquels braquent la lumière sur les exactions israéliennes contraires aux pactes et aux règles internationaux.

M.Sadek a affirmé que les journalistes d’al-Qods sont interdits d’accéder à plusieurs régions de la ville occupée, dont notamment, la mosquée al-Aqsa. Il a confirmé la détermination de ses confrères à poursuivre leur action sur le terrain, en dépit des entraves et des dangers. Ces journalistes considèrent que leur travail fait partie de la lutte nationale et du devoir imposé par la légitimité de la cause palestinienne, laquelle doit être promue sur la scène internationale.

M. Sadek a subi durant son parcours professionnel, une série d’attaques. Dernièrement, sa carte d’identité a été délibérément déchirée par un soldat israélien, ce qui le priverait de se déplacer dans certains lieux, durant des mois.

Cet incident a été précédé depuis des semaines, par des menaces explicites, durant la couverture des confrontations entre des jeunes Palestiniens et des soldats israéliens, dans le village Issawieh. «Nous savons que tu es un journaliste. Tu dois immédiatement quitter les lieux, sinon, nous t’arrêterons ou tirerons en ta direction», avaient proféré les soldats.

M.Sadek a précisé dans le même contexte, qu’aucun comité ou instance palestinienne n’est en mesure de défendre les journalistes palestiniens d’al-Qods, en raison des conditions stipulées dans l’accord d’Oslo.

«Les services de sécurité israéliens ont tenté de soumettre quatre journalistesLes journalistes d’al-Qods: Insistance sur la mission malgré les exactions sionistes palestiniens à des fouilles corporelles humiliantes, durant la couverture de la conférence de presse de l’ex- secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton. Mais les journalistes avaient refusé de subir cette humiliation», a raconté M. Sadek.

Et de poursuivre : «Les soldats de l’occupation ont visé le photographe de l’AFP, Mahfouz Abou turc, le 18-11-2012, par des balles de caoutchouc, près du barrage militaire de Kalandia, bien que le journaliste ait brandi sa carte de journaliste».

«Le Bloc du journaliste palestinien», attribue la responsabilité de la poursuite des exactions israéliennes contre les journalistes de la Cisjordanie occupée, aux instances internationales et organisations régionales concernées par les libertés de la presse.

Le bloc a appelé à assurer la protection nécessaire aux médias et journalistes palestiniens. Il a considéré que le mutisme observé face aux violations des droits des journalistes palestiniens, constitue un feu vert à la poursuite de l’oppression, exercée par les forces de l’occupation.


Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org

 

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