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Gaza: Washington sanctionne des ONG palestiniennes ayant demandé une enquête de la CPI sur «Israël»

Gaza: Washington sanctionne des ONG palestiniennes ayant demandé une enquête de la CPI sur «Israël»
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Par AlAhed avec agences

Les États-Unis ont annoncé jeudi 4 septembre l’imposition de sanctions contre trois organisations palestiniennes de défense des droits humains, accusées d’avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour réclamer une enquête sur d’éventuels crimes de guerre et actes de génocide commis par «Israël» à Gaza.

Selon un avis publié sur le site du département du Trésor, les organisations concernées sont le Centre palestinien pour les droits humains et le Centre Al Mezan, tous deux basés à Gaza, ainsi qu’Al-Haq, situé à Ramallah. Ces entités figurent désormais sur la liste des désignations liées à la CPI établie par les autorités américaines.

Les ONG palestiniennes visées ont fermement condamné ces mesures, les qualifiant «d’actes lâches, immoraux, illégaux et antidémocratiques».

«Seuls des États qui méprisent totalement le droit international et notre humanité commune peuvent prendre des mesures aussi odieuses contre des organisations de défense des droits de l’homme qui œuvrent pour mettre fin à un génocide», affirment-elles dans un communiqué.

Les trois organisations sanctionnées sont parmi les plus actives dans la documentation des violations présumées du droit international humanitaire à Gaza. Elles avaient transmis à la CPI des éléments accusant «Israël» d’avoir commis des crimes de guerre et de recourir à des pratiques assimilables à un génocide.

La CPI est dans le viseur de Washington après avoir émis des mandats d’arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et son «ex-ministre de la Guerre» Yoav Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et crimes de guerre à Gaza.

Cette annonce de sanctions américaines intervient alors que plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni et l'Australie, se sont engagés à reconnaître l’État de Palestine lors des prochaines réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies, ce qui a provoqué la colère d’«Israël» et des États-Unis, mais aussi quelques jours seulement après que l’Association internationale des chercheurs en génocide a adopté une résolution affirmant que les actes d’agressions d’«Israël» à Gaza ont rempli tous les critères juridiques permettant de déterminer un génocide.

Cette décision reflète la position ferme de Washington, allié stratégique d’«Israël», face aux démarches juridiques internationales visant l’entité «israélienne».

Ces sanctions risquent d’alimenter davantage les critiques contre les États-Unis, accusés de vouloir entraver l’action de la justice internationale lorsqu’elle vise «Israël», tout en l’utilisant comme levier contre d’autres pays adversaires.

 

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