Gaza: «Israël» tue 5 Palestiniens dans une nouvelle violation de la trêve, identifie l’avant-dernière dépouille

Par AlAhed avec agences

L’armée «israélienne» a annoncé avoir identifié la dépouille de l’avant-dernier captif qui était détenu à Gaza, un ressortissant thaïlandais. La veille, cinq Palestiniens dont deux enfants sont tombés en martyre dans le sud de la bande de Gaza lors d’un raid israélien.

L’armée «israélienne» a annoncé jeudi 4 décembre avoir identifié la dépouille de l’avant-dernier captif qui était détenu à Gaza, un ressortissant thaïlandais.

 «À la suite de l’achèvement du processus d’identification, (…) des représentants de l’armée israélienne et du ministère des Affaires étrangères ont informé la famille de Sudthisak Rinthalak que son corps a été rapatrié pour l’inhumation», a-t-elle indiqué sur Telegram.

«Israël» a tué cinq Palestiniens dans des frappes aériennes dans le sud assiégé de Gaza, en nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu.

Les ambulances palestiniennes ont récupéré cinq corps, dont ceux de deux enfants âgés de 8 et 10 ans, «et plusieurs blessés, à la suite d’un bombardement israélien», a indiqué mercredi soir dans un communiqué l’hôpital de campagne koweïtien situé dans la zone d’Al-Mawassi, à Khan Younès.

Les autres victimes sont âgées de 30, 36 et 46 ans, selon la même source.

D’après la Défense civile de Gaza, «Israël» a ciblé les tentes de personnes déplacées avec plusieurs missiles dans le territoire palestinien, où une trêve fragile avec le mouvement palestinien de résistance Hamas est en vigueur depuis près de deux mois.

Les frappes sont intervenues peu après que le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu a menacé de «répondre en conséquence» à la suite de blessures subies par des soldats lors d’affrontements avec des combattants palestiniens à Rafah.

«Crime de guerre flagrant»

Selon des médias «israéliens», environ 200 combattants du Hamas seraient piégés dans des tunnels souterrains à Rafah, et «Tel-Aviv» n’a pas encore répondu aux demandes du Hamas et des médiateurs visant à leur permettre un passage sécurisé vers des zones contrôlées par le mouvement.

Le Hamas a dénoncé les attaques «israéliennes» à Khan Younès comme «un crime de guerre flagrant, un mépris de l’accord de cessez-le-feu et une tentative manifeste d’échapper aux obligations d’Israël».

Le mouvement palestinien a tenu «Israël» entièrement pour responsable des conséquences de cette escalade et a appelé les médiateurs et les pays garants à contraindre Netanyahu et son gouvernement à mettre fin à leurs «crimes» et à respecter l’accord.

Le Hamas a déjà déclaré n’avoir aucun lien et avoir perdu tout contact avec les combattants piégés à Rafah, réaffirmant son plein respect du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre.

Depuis octobre 2023, «Israël» a tué plus de 70 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, dans son offensive meurtrière à Gaza. Il a réduit la majeure partie de l’enclave en ruines et déplacé l’ensemble de sa population.