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«Israël»: Alors que la guerre à Gaza s’éternise, les réservistes perdent confiance en Netanyahu

 «Israël»: Alors que la guerre à Gaza s’éternise, les réservistes perdent confiance en Netanyahu
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 2 heures
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Par AlAhed avec agences

Au moment où «Israël» a lancé une offensive pour prendre le contrôle de Gaza Ville, le mécontentement de certains réservistes, rappelés une nouvelle fois, témoigne d’un changement de l’humeur de l’entité au fil de cette guerre qui dure depuis près de deux ans.

Selon une étude menée par «Agam Labs», de l’Université hébraïque, qui a mesuré les réactions à cette nouvelle offensive militaire chez plus de 300 personnes ayant fait des périodes de réserve lors de la guerre actuelle, 25,7 % des réservistes estiment que leur motivation a considérablement diminué par rapport au début de la guerre et 10 % qu’elle a légèrement diminué.

Lorsqu’on leur a demandé de décrire leurs sentiments à propos de la guerre, le groupe le plus important – 47 % – des répondants a exprimé des émotions négatives envers le «gouvernement» et sa gestion de la guerre et des négociations sur les captifs.

L’armée d’occupation «israélienne» a enregistré un taux de réponse sans précédent de 120 % pour les réservistes, le 7 octobre, mais la participation actuelle est inférieure de moitié, selon l’armée. Cette baisse s’explique par l’épuisement et les difficultés économiques, après des mois d’appels répétés, mais aussi par la colère face aux exemptions des «Haredim» et la perte de confiance dans le «gouvernement».

«Cette guerre est purement politique»

Des réservistes ont participé, avec des milliers d’autres «Israéliens», à une action nationale de grande envergure, dimanche, l’une des plus grandes manifestations de soutien aux familles de captifs, pour presser Netanyahu de conclure un accord avec le Hamas pour mettre fin à la guerre et libérer les derniers captifs.

L’un de ces manifestants en colère est Roni Zehavi, pilote réserviste qui a refusé de servir, par principe, après plus de 200 jours de service, lorsque le dernier cessez-le-feu a échoué en mars. Il explique qu’au début, lorsque les réservistes sont arrivés, ils ont fait tout ce qu’on leur a dit de faire, sans poser de questions. Cela a changé quand les questions ont surgi, comme par exemple «Où tout cela nous mène-t-il ?».

Les réservistes protestataires accusent le «gouvernement» de poursuivre la guerre pour des raisons purement politiques.

«Cette guerre est totalement politique ; elle n’a pas d’autre objectif que de faire que Benjamin Netanyahu reste Premier ministre », affirme-t-il à Reuters.

«Il est prêt à tout – sacrifier les otages, les soldats morts au combat, les civils morts – pour que lui et sa femme restent au pouvoir. C’est la tragédie de l’État d’Israël, et c’est la réalité.»

Jusque-là, Netanyahu a refusé de mettre en place une commission d’enquête publique – susceptible de l’impliquer – au sujet des défaillances sécuritaires, stratégiques et de renseignement qui entourent l’attaque du 7 octobre. Il a déclaré qu’une telle enquête ne pourrait être lancée tant que la guerre serait en cours. Certains de ses partenaires de «coalition d’extrême droite» ont menacé de faire tomber le «gouvernement» si la guerre se terminait sans atteindre tous ses objectifs déclarés, à commencer par la destruction du Hamas.

«Je refuse de faire partie d’un système qui sait qu’il va tuer les otages. Je ne suis tout simplement pas prêt à accepter ça. Et j’ai vraiment peur de cela, au point que cela m’empêche de dormir la nuit», confie à Reuters un médecin de combat ayant demandé à ne pas être identifié car il n’est pas autorisé à parler.

«Un manque de vision»

Le service militaire est obligatoire en «Israël» qui compte environ 10 millions de colons et dépend fortement des réservistes en temps de crise. Le service de réserve est techniquement obligatoire, mais les sanctions en cas de refus de servir sont souvent à la discrétion du commandant direct.

Comme beaucoup d’autres réservistes, le sergent major A. Kalker, membre des forces spéciales, estime que les autorités militaires et politiques d’«Israël» n’ont pas de plan solide pour l’après-guerre.

«Il manque une vision, que ce soit dans les rangs politiques ou dans les hautes sphères militaires ; il y a un vrai manque de vision », explique-t-il.

«Bibi est le roi pour ne pas prendre de décisions… faire du surplace», ajoute-t-il en utilisant le surnom de Netanyahu.

 

 

 

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