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Cheikh Qassem: Le Liban ne sera pas subordonné à «Israël», nous n’accepterons pas de lui remettre nos armes

Cheikh Qassem: Le Liban ne sera pas subordonné à «Israël», nous n’accepterons pas de lui remettre nos armes
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a indiqué mercredi 30 juillet 2025 que le grand leader jihadiste martyr, sayyed Fouad Chokor (Sosayyed Mohsen), «se distinguait par sa pensée stratégique et a atteint ce qu'il aimait», notant que son martyre ne diminuera pas la détermination du Hezbollah.

Lors d'une allocution tenue à l'occasion du premier anniversaire du martyre du commandant jihadiste sayyed Fouad Chokor, il a rappelé que ce grand chef a dirigé «un groupe de dix frères, appelés le Groupe du Pacte», avant 1982, s'engageant à affronter «Israël» et à être en première ligne de lutte. Depuis 35 ans, après le martyre du neuvième combattant du Groupe du Pacte, sayyed Fouad Chokor attendait le martyre.» 

Il a ajouté : «Sayyed Chokr était un fervent admirateur de l'imam Khomeiny et, après sa mort, il était un musulman et croyant sous la direction de l'imam Khamenei.»

Cheikh Naïm Qassem a également précisé que «sayyed Fouad Chokor était parmi les premiers fondateurs et le premier commandant militaire de la Résistance, menant des confrontations à Kafra et Yater après l'assassinat du martyr sayyed Abbas Moussaoui, et il a dirigé un groupe de combattants après que le Hezbollah a décidé d'envoyer une équipe en Bosnie.»

Il a insisté sur le fait que «sayyed Mohsen faisait partie des figures clés qui ont œuvré pour la libération du Sud et la victoire de juillet, restant dans le Quartier général de la Résistance pendant 33 jours sans en sortir.»

Selon cheikh Qassem, le grand martyr a également fondé «l'unité navale du Hezbollah et a participé et suivi le dossier des moudjahidines, y compris le martyr Cheikh Asaad Berro.»

Cheikh Qassem a expliqué que «sayyed Mohsen était le chef d'état-major lors de la bataille de soutien à Gaza et était en communication constante avec sayyed Hassan Nasrallah, le Leader des Martyrs de la Nation, jusqu'à son martyre.»

Il a ajouté : «Sayyed Mohsen avait une conscience religieuse et politique, surtout au cours des dix dernières années, où il a cherché un discernement religieux plus profond. Son lien avec sayyida Zahra’ et l'imam Hussein (PSL) était remarquable, et il était présent parmi les gens, notamment lors des cérémonies de deuil et de lamentation.»

«Nous nous souvenons également du martyr leader Ismail Haniyeh, qui a su élever la cause palestinienne au rang de priorité mondiale», a-t-il rappelé.

Concernant l'agression «israélienne» contre la bande de Gaza, cheikh Qassem a souligné que «des crimes organisés et barbares se produisent dans la Bande, comme le monde n'en a jamais été témoin, et ce, en direct.» Il a précisé que «l'ennemi sioniste affame les enfants, bombarde les tentes des déplacés et prive les enfants de lait, soutenu par les États-Unis, dans le but de forcer le peuple palestinien à capituler.»

Il a interrogé : «Où sont les Arabes et les pays qui prétendent être des défenseurs des droits de l'homme ? Pourquoi ne voyons-nous pas d'actions concrètes contre «Israël» ?

Le secrétaire général du Hezbollah a adressé un salut au prisonnier libéré, le combattant George Abdallah, «qui est resté ferme et constant pendant 41 ans et a refusé de signer un document renonçant à ses idées».

Concernant la situation intérieure, cheikh Qassem a expliqué que «l'élection du président Joseph Aoun a eu lieu après des années de dégradation de l'État, surtout depuis 2019.»

Selon ses propos, la Résistance a prouvé qu'elle est un pilier essentiel pour construire l'État en facilitant l'élection du président Aoun et la formation du gouvernement.

«Nous avançons sur deux voies : la première est la libération de la terre de l'ennemi et la seconde est la construction de l'État à travers la représentation des gens, afin que l'État se redresse. Nous ne privilégions pas une voie sur l'autre.»

Il a insisté sur le fait que «nous ne lions pas les deux voies l'une à l'autre pour abandonner la Résistance au profit de l'État, et cela n'est pas notre conviction.»

Cheikh Naïm Qassem a rappelé que «cette Résistance a été lancée pour combler un vide et soutenir l'armée et afin que la trilogie armée, peuple et résistance soit efficace et non symbolique.»

Il a précisé que «l'accord de cessez-le-feu a été conclu après qu'«Israël» a compris que l'avancée de l'armée au sud du Litani était un gain pour l’entité. Nous avons aidé l'État à mettre en œuvre cet accord, qui concerne uniquement le sud du Litani. Et ceux qui lient le cessez-le-feu au désarmement doivent savoir que cela relève de nos affaires internes.»

Il a ajouté : «Ils ont estimé que le Hezbollah était devenu faible, mais ils ont été surpris par la présence politique et populaire du parti lors des funérailles des martyrs sayyed Hassan Nasrallah et sayyed Hashem Safieddine, ainsi que lors des élections municipales.»

Il a affirmé que «cette Résistance est toujours présente dans toutes ses dimensions politiques et sociales, et cela prouve sa force, d'où le fait que l'ennemi a violé l'accord de cessez-le-feu.»

Cheikh Naïm Qassem a expliqué que l'ancien envoyé américain, Amos Hochstein, «avait donné des garanties lors de la conclusion de l'accord de cessez-le-feu en collaborant avec l'entité ennemie pour l'y contraindre, mais le nouvel émissaire (Tom Barrack) s'est dérobé à cela en affirmant qu'il n'y avait aucune garantie. «Barrack est venu avec des menaces, évoquant l'intégration du Liban à la Syrie et une expansion de l'agression, mais il a été surpris par la position unifiée et nationale des trois présidents qui stipule la cessation de l'agression avant de discuter de toute autre question», a-t-il expliqué.

Il a souligné que «les trois présidents souhaitent reconstruire le pays, donc ils ne peuvent pas accepter d’abandonner la force du Liban.»

Il a mentionné que «les Américains cherchent à tirer profit du Liban au bénéfice d'Israël tout en prétendant vouloir aider notre pays.»

Il a interrogé : «L'accord a-t-il assuré la sécurité dans les colonies du Nord ? Mais qu'en est-il de la sécurité au Liban ? Nous avons aujourd'hui la Syrie comme exemple, où l'ennemi tue, bombarde et redessine les frontières géographiques, politiques.»

Et cheikh Qassem de poursuivre : «Aujourd'hui, nous au Liban, sommes exposés à un danger existentiel. Un danger qui menace le peuple entier, venant «d'Israël», de 'Daech' et des États-Unis sous le prétexte d'un nouveau Moyen-Orient. Tout ce qui se passe, y compris les frappes, les agressions, les assassinats et les attaques contre les bâtiments, fait partie du projet expansionniste israélien».

Il a souligné : «nos armes sont destinées à la résistance contre «Israël» et constituent la force du Liban. Nous avons dit que nous sommes prêts à discuter de la manière dont ces armes pourraient s'inscrire dans une stratégie nationale, mais nous n'accepterons pas de remettre nos armes à « Israël».

«Le Liban ne sera pas subordonné à « Israël » tant qu'il y aura une âme parmi nous et tant que nous continuerons à dire qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah», a-t-il martelé.

Le secrétaire général du Hezbollah a expliqué que Barrack veut les armes en faveur d’«Israël», et non pour stabiliser la situation sécuritaire au Liban ».

Et d’ajouter : «L’État remplit ses fonctions, et personne ne peut rivaliser avec lui en ce qui concerne le monopole des armes, que ce soit à l'intérieur ou face à « Israël». Nous sommes un peuple qui a consacré sa vie à Allah, et nous vivons et mourons dans notre patrie. Nous n’accepterons point de nous asservir, car nous sommes les disciples de l'imam Hussein (PSL)».

Il a également noté que «nous sommes en état de défense de notre terre, et même si beaucoup d'entre nous tombent en martyrs. Il est important de préserver les valeurs et que l'occupation ne perdure pas. Nous défendrons notre pays avec toute notre force.»

Il a insisté sur le fait que «tout le discours au Liban doit viser à arrêter l'agression, non à remettre les armes à «Israël». «Toute demande de désarmement est une demande de remise de la force du Liban», a-t-il affirmé.

Il a précisé que «les armes ne sont pas plus importantes que la reconstruction et l'arrêt de l'agression.»

Cheikh Naïm Qassem a poursuivi : «L'État doit remplir ses obligations pour arrêter l'agression par tous les moyens possibles et ne peut pas dire aux citoyens qu'il ne peut pas les protéger. L'État doit s'acquitter également de son devoir de reconstruction, même si les États-Unis nous empêchent et exercent des pressions sur les pays arabes. Il doit trouver une méthode, même à partir de son propre budget, car la reconstruction est une opération rentable qui relance l'économie».

Il a affirmé que «quiconque demande aujourd'hui la remise des armes, que ce soit sur la scène locale, régionale ou internationale sert le projet d'Israël.»

«Arrêtez les agressions et les attaques, libérez les prisonniers, et ensuite, vous pourrez avoir les meilleures discussions avec nous», a-t-il appelé.

Et de poursuivre : «Il y a deux options au Liban : l'une est celle de la souveraineté, de l'indépendance et de la libération, et l'autre s'appelle la tutelle, l'asservissement et l'occupation. Entre ces deux choix, nous sommes pour la souveraineté, l'indépendance et la libération.»

Selon cheikh Qassem, l'État doit prendre des mesures plus fermes pour arrêter l'agression et reconstruire. Il a noté que le Hezbollah, travaille dans ce contexte pour renforcer l’État libanais.

«Unissons-nous sous le slogan : chassons «Israël » ensemble et construisons notre patrie», a conclu le secrétaire général du Hezbollah.

 

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