Gaza: Des enfants brûlés vifs dans le bombardement d’une école par «Israël»

Par AlAhed avec agences
Plus de 73 civils palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tués par des bombardements «israéliens» dans la bande de Gaza mardi depuis l'aube, alors que l’entité sioniste poursuit son offensive contre le territoire assiégé.
Citant des sources médicales, les médias palestiniens affirment que ces décès sont dus à une série de frappes aériennes «israéliennes» visant des habitations, des camps de réfugiés et des écoles dans la bande de Gaza.
L'agence de presse officielle palestinienne WAFA a rapporté que 12 civils, dont des enfants, ont été tués lors du bombardement d'une habitation à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza.
Deux civils ont été tués et d'autres blessés lors d'une frappe de drone «israélienne» sur la zone d'al-Manara, à l'est de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Selon WAFA, le bilan des bombardements «israéliens» contre une station-service à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat s'élève à 15 martyrs.
Un civil a également été tué lors de frappes sur la rue al-Sikka, dans le quartier d'al-Zeitoun, au sud-est de Gaza.
«Des canonnières israéliennes tirent sur des habitations civiles à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza», a ajouté l'agence de presse.
Selon des informations locales, les forces d’occupation «israéliennes» ont bombardé l'école Musa Bin Nusayr, dans le quartier d'al-Daraj, à Gaza, tôt mardi, tuant 13 Palestiniens et en blessant plus de 10 autres.
Les victimes appartiendraient toutes à deux familles déplacées de Beit Hanoun qui avaient trouvé refuge dans l'école.
«Parmi les morts figurent quatre enfants dont les corps ont été entièrement calcinés, et trois femmes, dont deux enceintes», précisent les informations. «Des témoins soupçonnent Israël d'avoir utilisé de nouveaux types de munitions qui ont causé de graves brûlures et des destructions massives».
Les médias de la Résistance palestinienne ont indiqué que les bombardements «israéliens» se poursuivaient à Khan Younès et Rafah, ajoutant qu'un drone avait bombardé une tente dans le camp de réfugiés d'al-Mawasi, dans le sud de Gaza, faisant un nombre indéterminé de victimes.
En janvier, l’entité «israélienne» a été contraint d'accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, faute d'avoir atteint ses objectifs, notamment l'«élimination» du mouvement de résistance palestinien et la libération des captifs.
La trêve de 42 jours, entachée de violations «israéliennes» répétées, a expiré le 1er mars, mais «Israël» s'abstient d'entamer des négociations pour la deuxième phase de l'accord.
Le 18 mars, «Israël» a repris ses frappes sur Gaza, rompant ainsi un cessez-le-feu de près de deux mois.
Depuis le 7 octobre 2023, l’agression «israélienne» a coûté la vie à 53.486 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et en a blessé 121.398 autres.
Ce chiffre est provisoire, car de nombreuses victimes sont encore ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux secours.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza.
«Israël» est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre le territoire côtier assiégé.
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