Feltman a visité Beyrouth pour poursuivre la pression sur la Syrie et élargir les sanctions en coordination avec l’UE

Le quotidien Assafir a dévoilé que "durant sa dernière visite à Beyrouth, le secrétaire adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, qui a négligé le sujet du gouvernement, a posé aux responsables libanais qu'il a rencontrés, des questions précises sur le renforcement du blocus et les sanctions internationales contre la Syrie".
"Feltman a fait état auprès des responsables libanais de l'intention de Washington d'appliquer le modèle de la Corée du Nord sur la Syrie et d'assiéger le président syrien Bachar Al Assad à Damas, à la manière du président nord-coréen Kim Jong Il", a ajouté le quotidien.
Selon Assafir, Feltman a interrogé le Chef de l'Etat, Michel Sleimane, sur la position du gouvernement libanais à l'égard de l'option des sanctions progressives visant la Syrie et notamment sa direction.
"La réponse du président Sleimane à Feltman et à l'ambassadrice américaine Mora Conelly était claire et surprenante. Il leur a confirmé que les relations bilatérales libano-syriennes sont solides et fermes et que l'accord de Taef qui s'est transformé en constitution aborde clairement les relations excellentes entre ces deux pays", a poursuivi le quotidien.
"Comment vous nous demandez de se transformer en un pont ou une voie pour assiéger et punir la Syrie pour ses options nationales?", leur a demandé.
Feltman a posé ses mêmes questions sur le Premier ministre désigné, Nagib Mikati, et le député Walid Joumblatt. Il était clair que l'administration américaine veut poursuivre la pression sur la Syrie et élargir les sanctions en coordination avec l'Union européenne. Par la suite, elle demande au Liban de déterminer la manière avec laquelle il traitera les questions des frontières, de transit, des banques, des échanges de toutes sortes entre les deux pays, ainsi que le niveau politique entre les dirigeants des deux pays.