L’ancien PM Sélim Hoss au site al Intiqad: toute tentative de perturber la relation avec la Syrie est dénoncée

L'ancien premier ministre Sélim Hoss a fermement dénoncé l'implication de certains libanais dans les derniers évènements en Syrie soulignant qu'il n'est pas dans l'intérêt du Liban de perturber la relation avec la Syrie qu'il l'a qualifiée de "pays frère très cher", affirmant que toute tentative dans cette direction doit être dénoncée et évitée.
Dans une interview accordée au site al Intiqad, Hoss a exprimé sa joie "pour l'annulation de la rencontre de 14 mars contre le régime syrien" considérant "qu'elle aurait eu de nombreuses répercussions sur les libanais si elle a eu lieu".

Hoss s'est dit désolé "que certains parmi les libanais n'écoutent pas la voix de la conscience, du patriotisme et du nationalisme" appelant "à lutter contre ce phénomène d'une manière civilisée via les médias et la communication entre les libanais".

L'ancien premier ministre libanais n'est pas inquiet de l'influence des évènements en Syrie sur l'accord de Taëf, selon lui "la meilleure relation entre le Liban et la Syrie est le destin des deux pays, et un incident ici ou ailleurs ne pourrait pas l'annuler".

Concernant la question gouvernementale, le président Hoss a assumé la responsabilité de la crise continue aux président de la république et premier ministre désigné, "qui peuvent trancher cette question".
Pour Hoss, "les excuses du premier ministre désigné acceptables dans le passé ne le sont plus aujourd'hui car la crise a dépassé toutes les limites". Quant au chef de l'état, "il est un partenaire essentiel dans le processus de la formation du cabinet" a-t-il ajouté appelant Mikati "à former le gouvernement et l'annoncer même s'il n'aura pas la confiance du parlement".