Frontières libano-syriennes: des mouvements diplomatiques discrets (presse)

Le quotidien al Akhbar a souligné que les dernières heures ont enregistré une présence étrangère dans la Bekaa dont le but est de surveiller les régions frontalières avec la Syrie. Le quotidien a reçu un rapport révélant qu'une délégation onusienne chargée des affaires humanitaires et celles des réfugiés a surveillé discrètement les frontières libano-syriennes dans la Bekaa Ouest et Centrale, en plus des personnes travaillant pour le compte des comités soutenus par des ambassades étrangères se sont rendues sur le terrain dans la Bekaa Nord.             

Selon le rapport la première délégation de l'ONU aurait mené une enquête de terrain sur tous les postes frontaliers, et les passages illégaux menant à la Syrie pour vérifier à quel point ils peuvent être utilisés par des syriens déplacés en cas d'une situation escaladée en Syrie ou la fermeture des autorités syriennes de ses passages légaux avec le Liban.
"La délégation s'est entretenue avec des personnalités actives dans le travail civil dans la Bekaa, pour s'en informer sur la possibilité de l'établissement des camps pour des déplacés syriens possibles et les meilleurs lieux pour installer de tels camps" affirme le rapport qui a ajouté que "les responsables onusiens ont écouté les points de vue de certaines personnalités excluant le déplacement possible des syriens dans la vallée de la Bekaa surtout que les régions syriennes frontalières de la Bekaa n'ont témoigné d'aucun mouvement de protestation contre le régime syrien ni des actes sécuritaires qui aboutiront à la fuite des familles syriennes au Liban".             

Selon le rapport, cette enquête internationale dont la conclusion est que "la possibilité d'un afflux des déplacés syriens vers la bekaa est très faible" a été suivie d'une autre enquête similaire menée cette fois-ci par des comités financés par des ambassades étrangères à Beyrouth et travaillant sous leur supervision.       

Le quotidien al Akhbar a rapporté auprès d'une source sécuritaire "que les nombres des syriens ayant traversé la frontière vers le Liban via les différents passages ont reculé de 70%, mais certaines familles qui sont entrées d'une manière légale se sont installées chez leurs proches à Baalbeck et dans l'entourage".