En vue de règler sa crise financière Hariri vendrait sa participation dans la Banque Arabe à Siniora

Des sources banquières locales ont révélé au quotidien "al Akhbar" que des arrangements sont en cours pour vendre une part de la participation du premier ministre sortant Saad Hariri dans la Banque Arabe à l'ancien PM Fouad Siniora.
Selon ces sources, ces arrangements font partie d'autres plus larges et globales dont le but est de fournir les liquidités nécessaires pour que Hariri surmonte ses problèmes financiers. Parmi ces arrangements la répartition de "Saudi Oger" et la renonciation aux actifs et contributions dans plusieurs entreprises.
Les mêmes sources ont affirmé que ce sujet circule dans les salons des banquiers où domine en ce moment la discussion autour du renouvellement du mandat de Riyad Salameh au gouvernorat de la Banque Centrale.
"Siniora ne cache pas son désir sérieux de posséder une part à la Banque Arabe, quant à Hariri il a offert à vendre une partie de la participation de "Saudi Oger" ayant besoin de liquidités mais jusqu'au moment il n'a pas reçu le bon prix à cause de la baisse de prix de l'action" ajoutent les sources. Devant cette situation, l'offre de Siniora paraîtrait séduisante à Hariri malgrè l'embarras que pourrait causer un tel marché au niveau politique surtout que Siniora représente un vrai défi à la leadership de Hariri et sa capacité de diriger le courant de "Futur" et son bloc parlementaire qui est le plus grand.
A noter que des médias jordaniens ont rapporté auprès des sources informées que l'homme d'affaire jordanien Ziad al Manasir est entraîn d'acheter un grand nombre des actions de la Banque Arabe en Bourse jordanienne, il figure donc parmi les personnes qui pourraient acheter ce que Hariri offre à vendre.
Selon les informations circulées Hariri, qui fait face à des grandes pertes et manque de liquidités, a dû accepter les conseils de renoncer à des actifs et contributions dans certaines entreprises et projets étant la seule solution pour dépasser sa crise financière, sachant que la situation est préoccupante et elle menace les engagements de ses entreprises en Arabie Saoudite et ailleurs à l'exception d'Oger Télécom qui semble dans une bonne situation notamment en Turquie.
"Cette situation paraît affecter la relation de Hariri avec les parties saoudiennes influentes, en plus des pressions familiales où sa soeur Hind n'a pas pu encaisser des chèques d'une valeur de 150 millions $, le prix de sa part à "Saudi Oger" a conclu le quotidien al Akhbar.