Le Gouvernement... vers une situation plus compliquée (Presse)

Aucune avancée dans la formation du gouvernement n'a été enregistrée dans les derniers jours, au contraire on peut parler d'un retour à la case départ dans la dispute sur "l'Intérieur" entre le chef de l'Etat Michel Sleimane et le député Michel Aoun. Après avoir parlé d'une percée possible dans cette crise en attribuant ce portefeuille à une personnalité neutre n'appartenant à aucun des deux camps, un autre problème a surgi entre les deux hommes autour de la question suivante "qui parmi les deux nommera le ministre?".
Face à ce "statu quo" le chef de la chambre Nabih Berry s'est dit dégoûté soulignant "qu'il a utilisé toutes les prescriptions possibles pour traiter ce problème". "J'ai tout fait" s'est-il exprimé au quotidien "assafir" ajoutant "qu'apparement les violations des propriétés publiques ne sont pas limitées aux terrains, il y en a d'autres au gouvernement et à l'Etat".
Interrogé sur ce qu'ont fait son adjoint Ali Hassan Khalil et l'adjoint politique du secrétaire général du Hezbollah Hussein Khalil, M.Berry a répondu "je n'ai rien à dire, demandez-leur".
Des sources ont informé le quotidien "Annahar" qu'aucune des deux parties concernées par la crise autour de l'Intérieur n'a changé de position ni accepté un compromis, sachant que ce problème n'est pas le seul à bloquer la formation du gouvernement. Selon ces sources "le débat continue autour des portefeuilles de l'Energie, des Télécoms, de l'Information et de l'Education, ainsi qu'autour du nom du ministre qui représentera l'opposition sunnite au sein du cabinet".
"Annahar" a rapporté des mêmes sources que "le premier ministre désigné Nagib Mikati est entraîn de chercher d'autres alternatives si on n'arrive pas à un compromis impliquant toutes les parties de la nouvelle majorité".
"Comme dernier choix, il est possible que Mikati représente un gouvernement de facto qui sera formé en accord avec le président Sleiman et où le ministère de l'Intérieur restera à la disposition de Mikati et Sleiman, alors que les revendications de Aoun seront prises en considération via d'autres portefeuilles" ont-ajouté les sources.
Les cercles de Mikati ont souligné que les derniers efforts n'ont pas parvenu à arrondir les angles, ou réduire les revendications et conditions ajoutant que plusieurs noms dont des commandants de l'armée ont été proposés pour l'Intérieur mais aucun d'eux n'a été accepté.
Les sources de CPL ont affirmé que le général Aoun a accepté le nom d'un des commandants mais les autres parties l'ont refusé, alors que les cerles de Baabda ont nié avoir reçu une formule claire de la part des "Khalil" soulignant la présence d'autres problèmes entravant la formation du gouvernement.
D'autres sources politiques ont parlé des données sur la publication de l'acte d'accusation dans l'assassinat du premier ministre Rafic Hariri durant le mois en cours.