Cheikh Kaouk: Le Liban résistant refuse toute ingérence dans les affaires internes syriennes

Le vice chef du conseil exécutif du Hezbollah cheikh Nabil Kaouk a appelé "la justice libanaise à agir immédiatement pour dévoiler à quel point le courant "futur" est impliqué dans le complot visant la Syrie, sa stabilité et son union nationale" refusant et dénonçant "toute ingérence dans les affaires internes syriennes".
Qualifiant l'implication du "futur" de la plus grande et la pire depuis que ce camp a poignardé la résistance dans le dos, le responsable du Hezbollah a considéré que ce camp est tendu, confuse et perdu sur la plan stratégique affirmant que "le futur n'a pas hésité depuis 2005 à cibler la Syrie par les mêmes moyens qu'il a utilisés contre la résistance, il a même visé le la Syrie dans le but d'affaiblir la résistance au Liban".
"L'implication du futur est encore plus grande qu'un péché national et plus qu'une trahison, ils sont impliqués dans un projet plus grand qu'eux et ceci nuit définitivement à l'intérêt national du Liban" a-t-il dit.
Concernant la formation du nouveau cabinet cheikh Kaouk a accusé l'autre camp "de mener une confrontation ouverte sans contrôles pour contrecarrer le premier ministre désigné et retourner au pouvoir à tout pris" mais a-t-il continué "l'équation a changé, les masques sont tombées, et la main qui s'est tendue pour poignarder la résistance a été éloignée".
"Le 14 mars est responsable de la misère des libanais depuis 2005 jusqu'aux nos jours, et nous avons toujours dit que la confrontation n'est qu'avec les grands d'outre-mer notamment les Etats Unis, et voici les documents de Wikileaks qui viennent affirmer que le maître du complot contre la résistance et la Syrie est l'administration américaine et que ceux qui confrontent la résistance au Liban ne sont que les outils de cette administration" a-t-il ajouté.
Cheikh Kaouk a conclu que "le 14 mars n'était pas sincère dans ses déclarations ministérielles depuis 2005 et ses engagements envers la résistance, et le résultat était sa sortie du pouvoir alors que la résistance s'est profondèment enracinée sur les niveaux politique et populaire, sa force militaire est devenue plus puissante, et la voici profitant d'un large soutien parlementaire et populaire".