Le gouvernement de Mikati balance entre la formation et la surplace

Le quotidien Assafir a rapporté de l'entourage du Premier ministre désigné Nagib Mikati que "les contacts pour la formation du gouvernement se poursuivent loin des caméras" soulignant "la nécessité d'en mener davantage avant que l'image finale du gouvernement ne s'éclaircit".
Les sources ont confirmé que "Mikati n'entrera en débat avec acune partie" insistant sur le fait que "toutes les parties doivent faire état de flexibilité et de souplesse dans leurs propositions pour faciliter le processus de formation du gouvernement".
De même, une source concernée aux consultations a souligné à Assafir que "la semaine en cours sera décisive et que le noeud interne est sur la voie de la solution". Elle a assuré que "Mikati ne s'oppose pas à représenter l'ancienne opposition sunnite, voire il veut que la représentation de cette tranche soit parmi son quota gouvernemental. Cependant, il voudrait participer à la désignation et c'est un droit auquel il ne renonçerait point".
Parallèlement, des sources près du PM désigné ont affirmé au quotidien "Al Akhbar" que "ce dernier attend que la crise des quotas entre le chef de l'Etat, Michel Sleimane, et le chef du CPL, le général Michel Aoun, soit résolue pour présenter sa formule gouvernementale".
Dans ce cadre, des sources bien informées ont dévoilé au quotidien "Al Binaa" "qu'une entente quasi définitive sera conclue concernant la répartition des quotas pour débuter la discussion des portefeuilles et des noms".
Ces sources ont indiqué que "les contacts menés aboutiront vers la fin de cette semaine à une entente sur la formation du gouvernement préludant à l'annonce de sa naissance".
De plus, des sources politiques éminentes ont nié les informations portant sur un accord entre le PM désigné et certaines parties de la nouvelle majorité sur une répartition des quotas basée sur "trois dix", c.à.d dix ministres pour les forces de 8 mars, le bloc parlementaire "Changement et Réformes", ainsi que pour le PM désigné et le chef du "front de la lutte nationale", le député Walid Jumblatt.
Al Akhbar a affirmé que la direction syrienne, vue la situation sécuritaire et politique dans ce pays, a souhaité auprès de ses alliés libanais d'accélérer la formation du gouvernement afin d'interdire toute exploitation de la scène libanaise pour exercer de la pression sur Damas.