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Que se passe-t-il à France 24?

Que se passe-t-il à France 24?
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Paris - Nidal Hamadeh

Problèmes sans fin pour "France 24"- département arabe depuis que cette chaîne a débuté il y a quatre ans. Après les scandales publiés par les journaux Français sur le contrôle de la station par l'ex-ministre français des AE Bernard Kouchner, via son épouse, Christine Aukran, une nouvelle crise apparait, celle de l’embauchement des Libanais aux dépens des journalistes d'origine maghrébine.
Des journalistes du Maghreb arabe ont déclaré au site « al-Intiqad » que Nahida Nakad, rédactrice en chef du département arabe dans la station, se comporte d’une manière très raciste en employant des personnes d'origine libanaise, malgré la présence de journalistes du Maghreb en France jouissant de professionnalisme et d’une grande expérience. Cette situation a exigé l'appel des organisations syndicales dans les médias français à une journée de grève mercredi prochain. Les employés libanais à la station se sont trouvés obligés d'accepter le principe de la grève en raison de l'appel des syndicats, malgré leur mécontentement face à cette polémique.
Le communiqué des syndicats des médias français a signalé que «la situation est alarmante dans le département arabe de
" France 24" à cause de la politique d’embauchement et des promotions, favorisant une nationalité arabe sur toutes les autres ». Les syndicats ont appelé les employés dans le département arabe à participer à la grève pour dénoncer la situation, appelant la direction à trouver des solutions immédiats pour résoudre la crise qui a frappé le département, en raison des politiques de placement et de promotion ainsi que les conditions de travail, bien que la chaîne ait gagné une réputation importante dans la région du Maghreb arabe pour sa couverture des révolutions arabes, et le «courage» de ses journalistes dont certains ont été abattus et emprisonnés au cours des changements qu’a témoignés l'Egypte.
De plus, les syndicats ont accusé la directrice du département arabe pour la presse internationale française d’adopter une politique d’embauchement donnant le privilège aux journalistes et employés d'origine libanaise, augmentant ainsi leur nombre par rapport aux autres nationalités, et créant une situation qui n'existait pas avant son arrivée. Aujourd'hui parmi chaque dix rédacteurs en chef, se trouvent 6 Libanais.
De son côté, la directrice du département arabe Nahida Nakad a rejeté l’existence d’une telle situation, déclarant que «la politique d’embauchement au sein de la télévision est transparente et conforme aux règles applicables en France. C'est-à-dire les candidats subissent un examen, et la correction est faite à l'insu de leurs noms, puis ils sont reçus par des fonctionnaires du Département des ressources humaines de la chaîne ou par moi-même pour leur faire un test oral selon l’importance du poste ».
Interrogée sur une liste comprenant les noms des employés et responsables à la chaîne ainsi que leurs origines à majorité libanaise, Nakad a répondu «cela est inacceptable, en France il est interdit de parler de la nationalité des personnes et de leurs religions, ce qui importe c’est leur compétence, seul critère à être pris en considération lors de leur embauchement ». Et d’ajouter « ces méthodes ont été connues en France pendant la Seconde Guerre mondiale», faisant allusion aux listes fournies par les collaborateurs avec le nazisme contre les Juifs!
C'est ce qui se passe dans l'interface, mais la réalité est encore plus profonde et plus vaste, car en effet l’embauchement touche une certaine catégorie politique libanaise celle de 14 mars, une politique à laquelle la station tient très fort. Ainsi, les tendances politiques des employés viennent en premier lieu avant le professionnalisme et l’expérience, il suffit que le journaliste adopte un point de vue favorable à la résistance au Liban ou à la majorité actuelle pour que sa demande d’emploi ne soit jamais lue.
En plus, un des anciens rédacteurs en chef de la chaîne a travaillé pendant de nombreuses années comme présentateur à la Radio de l’Armée du Sud Liban, et est actuellement poursuivi au Liban pour collaboration avec l'ennemi israélien. Le directeur précité lançait par sa propre voix à travers la radio de l’armée de Lahed les avertissements à la population des villages du sud pour qu’ils évacuent leurs villages avant qu’ils ne soient bombardés par l’ALS.

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