"L'entretien du Premier ministre Saad Hariri avec le président français Nicolas Sarkozy s'insère dans le cadre d'un groupe de réunions qu'a entamé ce dernier en rencontrant le chef d'Etat Michel Sleimane à Montéro, puis le président de la chambre Nabih Berry, et le député chef du bloc parlementaire "Changement et Réforme", le général Michel Aoun à Paris", a souligné une source présidentielle française.
Selon cette source, Paris attend d'autres responsables libanais y compris le chef des "Kataëb" Amine Gemayel, et le président du conseil exécutif des "Forces libanaises" Samir Geagea pour les consulter".
Dans une interview accordée au quotidien "Annahar", la source a indiqué que " Sarkozy a réitéré lors de ces entretiens la nécessité de l'unité des Libanais et le soutien français des autorités légales libanaises y compris le cabinet du Hariri ainsi que le soutien du Tribunal spécial pour le Liban (TSL)".
Répondant à une question, la source a déclaré que si "la France soutient en même temps les institutions et le TSL , elle soutient bien entendu tout ce qui sera émis par ce tribunal". 
"Nous n'avons pas encore atteint ce stade mais en attendant l'émission de l'acte d'accusation par le TSL, il n'est pas d'usage en France de faire des commentaires sur la résolution (faisant allusion à la séparation du pouvoir judiciaire des autorités politiques)" a ajouté la source.
Enfin, la source a déclaré que "les pourparlers ont discuté de la visite du Hariri en Iran" refusant d'entrer dans les détails.