Moallem: Le TSL est politisé d’une façon irréparable

"Damas a été informée que bientôt des membres du Hezbollah seront officiellement accusés d'avoir assassiné le Premier ministre Rafic Hariri" a dévoilé le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, alertant que "cela est susceptible de noyer le Liban dans un nouveau round de violence confessionnelle".
"Nous sommes convaincus que l'accusation du Hezbollah sera un facteur de trouble au Liban" a déclaré Moallem.
Le ministre syrien des Affaires étrangères a insisté sur le fait que "le Tribunal Spécial pour le Liban est politisé d'une façon irréparable" appelant à "remplacer l'enquête des Nations Unies par une autre libanaise pure".
Dans une interview accordée au quotidien américain "Wall Street Journal", Moallem a annoncé que " la Syrie contrera tout effort des Nations Unies déployé pour prononcer des accusations qui soutiennent l'enquête internationale sur l'assassinat du Hariri".
De plus, il a écarté toute coopération supplémentaire syrienne avec l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) qui s'enquête sur des activités nucléaires syriennes potentielles.
Moallem a qualifié l'agence d"incrédible" puisqu'elle a rejetté la résolution arabe qui demande à l'entité sioniste de dévoiler ses capacités nucléaires.
"Cela montre l'influence de la politique sur le travail de l'Agence ainsi que les politiques de la dualité des critères qu'elle adopte. La Syrie permettra aux enquêteurs de l'AIEA de visiter les réacteurs de recherche à Damas, mais la visite du site de Deir Zour est interdite" a-t-il conclu.