Des sources de l’opposition à Al-Intiqad: les propos du Pietton prouvent la politisation du TSL

"Les propos de l'ambassadeur français au Liban, Denis Pieton, ont une connotation négative et prouvent que l'acte d'accusation du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) continuera son chemin vers l'accusation du Hezbollah dans l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri", soulignent des sources de l'opposition.
"Les propos de l'ambassadeur français confirment aussi que la décision politique pourrait ajourner l'acte d'accusation et influencer par la suite le travail du TSL dans un signe aux contacts saoudo-français" ajoutent-elles dans une interview accordée au site Alintiqad.
Au sujet de l'inquiétude de la France à l'égard de la visite prévue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Liban, ces sources ont souligné que le Liban n'est pas une province française.
Pour sa part, le président de l'Assemblée nationale, Nabih Berry, a souligné que "les propos de Pieton corroborent les craintes du Hezbollah ainsi que les notres à l'égard de l'acte d'accusation".
Le diplomate français avait annoncé au quotidien Annahar que " l'acte d'accusation du TSL est ajourné jusqu'à la fin de cette année dû à des contacts menés entre Riyad et Damas".
"L'acte d'accusation que publierait bientôt le TSL ne sera pas la fin du monde s'il pointe l'index vers des membres du Hezbollah" a-t-il déclaré.
Pietton avait partagé l'inquiétude de son pays à l'égard de la visite du président iranien qui, selon lui, "risque d'appronfondir les divisions qui existent déjà entre les parties libanaises".