Rohani à Poutine: «Seul le peuple syrien décide de l’avenir de la Syrie»

Les présidents iranien et russe se sont entretenus lundi, au téléphone, des questions les plus importantes dans la région en particulier le processus de paix en Syrie.

Lors de cette conversation téléphonique, le président russe, Vladimir Poutine, a brossé un tableau des récentes évolutions politiques de la région et des négociations russo-américaines concernant le processus de paix en Syrie.

Après avoir remercié Vladimir Poutine pour l’initiative de ce contact téléphonique, le président iranien, Hassan Rohani a qualifié de nécessaires la coopération et la coordination entre l’Iran et la Russie pour stabiliser les piliers de la paix et de la sécurité en Syrie.

«Seul le peuple syrien aura le droit de décider de l’avenir de l’Ordre politique de la Syrie», a martelé M. Rohani.

Et de poursuivre: «A la faveur du cessez-le-feu en cours en Syrie, les discussions politiques devront être accélérées d’autant plus qu’il ne faudrait pas oublier que ni le cessez-le-feu ni les discussions politiques ne devra pas porter atteinte à une lutte acharnée contre les terroristes».

Il s’est ensuite réjoui de la libération de Palmyre, la qualifiant d’un signe de puissance de l’armée et du peuple syriens.

«Il faut contrôler les frontières de la Syrie, empêcher le trafic d’armes et de munitions vers l’intérieur de la Syrie et prévenir l’adhésion des terroristes au processus des discussions politiques», a-t-il indiqué.

Evoquant les relations en pleine croissance entre Téhéran et Moscou, M. Rohani a affirmé que Téhéran saluait l’essor de ses relations avec la Russie.

De son côté, le président russe s’est attardé sur les récentes discussions Moscou-Washington sur le dossier syrien.

«Tous les efforts se sont focalisés sur une accalmie du conflit en Syrie et Moscou menée de concert avec l’Iran», a-t-il dit.

M. Poutine, lui aussi, a réitéré l’impératif du contrôle des frontières syriennes afin d’empêcher l’entrée des armes destinées aux terroristes.

Il a affirmé que Moscou ne connaissait aucune limite pour élargir ses relations bilatérales avec la République islamique.

Source: agences et rédaction