La polémique sur le TSL enrage le Liban, Sayed Nasrallah en parlera ce dimanche

Source: al Manar
Le dossier du tribunal spécial pour le Liban (TSL) et son acte d'accusation ne cessent de faire couler beaucoup d'encres, bien que plusieurs parties libanaises essaient de minimiser et d'atténuer les tensions qui pourraient y résulter.
Dans ce contexte, le quotidien assafir a révélé que le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, prononcera deux discours sur ce sujet, le dimanche 25 juillet, et le vendredi 30 juillet.
Selon assafir le discours de Sayed Nasrallah, qui sera très fort, abordera dans les détails la crédibilité du tribunal spécial pour le Liban, surtout que les preuves qu'il présentera contre le Hezbollah seront basées sur des témoignages (des faux-témoins) et des communications (gérées par des collaborateurs au profit d'Israël à ALFA).
Et puis, dans une tentative d'apaiser la polémique sur le TSL qui enrage le Liban, le Président de la République, Michel Souleimane, s'est entretenu avec plusieurs dirigeants, dont entre autres: le chef du bloc de la Résistance, Mohammad Raad, le chef du Courant Patriotique Libre, le général Michel Aoun, et l'ex-Premier ministre, Fouad Siniora.
A l'issue de son entretien avec le président Souleimane, M.Raad a déclaré au quotidien as-safir, qu'il a parlé avec M.Souleimane des raisons derrière la crise et la tension provoquées au Liban et à l'étranger, affirmant avoir dit au président "ce qu'il faut à propos de cette propagande qui vise la résistance".
Il a ajouté avoir réclamé que l'autre partie agisse d'une façon positive au lieu d'œuvrer à la propagation des accusations dangereuses lancées par des agents extérieurs, en allusion notamment aux Etats-Unis et à "Israël".
Il a affirmé dans ce contexte, qu'"Israël" et les Etats-Unis sont en train d'attiser la sédition au Liban, et malheureusement certaines parties au Liban et à l'étranger ont pris ce chemin, et contribué à l'encerclement de la résistance et à la création de la tension dans le pays.
"Pour sortir de cette crise, certains Libanais ne doivent pas faire partie de ce jeu dangereux", a en outre conclu M.Raad.