Espionnage israélien: L’armée libanaise arrête un nouvel agent travaillant à Alfa

Le quotidien "Assafir" a dévoilé que le service de renseignement de l'armée libanaise a arrêté un grand employé de la compagnie de téléphonie mobile "Alfa" pour collaboration avec l'ennemi israélien.
Selon des sources bien informées "le soupçonné Tarek Rab'a (40 ans) vivait à Aramoun (Mont Liban) après avoir résidé à "Tarik Jdideh" (Beyrouth), il est marié et il travaille comme ingénieur de télécommunication depuis 1996 à Alfa où il est chargé et doué dans l'identification des stations et de plan d'action des émetteurs".
Les sources sécuritaires n'ont pas confirmé ni refusé les informations disant que le suspect a été découvert suite aux confessions du premier agent à Alfa Charbel Kazzi soulignant que Rab'a a été arrêté Lundi vers midi et tout de suite l'interrogatoire a débuté très discrètement.
Concernant Charbel Kazzi, "Assafir" a révélé que "le compte rendu de l'interrogatoire comprend ses confessions racontant le processus de sa collaboration avec l'ennemi et les services qui lui a offerts, plus particulièrement celui de faire pénétrer
les israéliens à tous les départements de la compagnie puisqu'il possédait les mots de passe de tous les employés à Alfa même ceux y occupant de grands postes".
"Les mots de passe que Kazzi a donnés aux israéliens leur ont fourni une double-entrée au réseau cellulaire, la première leur a permis de contrôler les lignes et les appels soit par l'écoute complète des ces derniers ou en localisant les lieux des abonnés, alors que la deuxième pénétration qui semble plus dangereuse, rendait l'ennemi capable de détruire complètement le réseau via un "virus" qui peut effacer toutes les données des appareils et arrêter la communication au Liban pour quelques minutes" ont ajouté les sources.
D'autres sources ont informé "Assafir" que les consultations en cours entre le ministre des télécoms Charbel Nahas, les employés à "alfa" et "mtc", le député Hassan Fadlallah, en tant que président du comité de télécoms parlementaire et le commendement de l'armée interviennent suite aux appels des spécialistes dans ce domaine à une alerte rapide afin de contenir cette grande violation.