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Syrie: les rebelles ont utilisé des armes chimiques, Ankara et Doha responsables

Syrie: les rebelles ont utilisé des armes chimiques, Ankara et Doha responsables
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Le régime syrien a accusé mardi les rebelles d'avoir tiré un missile avec une tête chimique dans la province d'Alep (nord), faisant 16 martyrs et 86 autres blessés,Syrie: les rebelles ont utilisé des armes chimiques, Ankara et Doha responsables
a indiqué l'agence officielle syrienne Sana.

«Les terroristes ont lancé un missile contenant des produits chimiques sur la région de Khan al-Assal dans la province d'Alep, tuant 16 personnes, en majorité des civils», a indiqué Sana.

Mardi matin, Sana a affirmé que «des terroristes ont lancé une roquette contenant des substances chimiques de Kafar Daël vers Khan al-Assal, à l'ouest d'Alep, faisant 16 martyrs et 86 blessés parmi les civils et les militaires, dont la plupart est dans un état critique».

Ankara et Doha responsables du crime

Comme première réaction, le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a imputé la responsabilité de ce crime aux «pays qui avaient armé l'opposition», notamment la Turquie et le Qatar.

«La communauté internationale et les pays qui financent, arment et hébergent les terroristes sont tous responsables de ce crime», a-t-il indiqué mardi lors d’un point de presse.

Et de préciser: «Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan et celui de Qatar portent laSyrie: les rebelles ont utilisé des armes chimiques, Ankara et Doha responsables
responsabilité juridique, morale et humaine de ce crime».

«Ce crime est le premier effet de la décision du conseil ministériel de la ligue arabe», a souligné M. Zohbi, le considérant comme un «tournant dangereux» dans les événements en Syrie au niveau sécuritaire et militaire.

Le 6 mars, sous la pression du Qatar, le Conseil ministériel de la ligue arabe a décidé d'«autoriser les Etats membres à armer les rebelles adversaires de Bachar al-Assad».

«Comme les terroristes ont utilisé dans ce crime une arme interdite internationalement, le gouvernement syrien, conformément à la loi internationale, a le droit de s'adresser aux organisations internationales et régionales pour déposer une plainte contre les pays qui avaient fournis ces armes à l'opposition», a conclu le ministre.

Ce crime intervient en outre alors que Français et Britanniques poussent pour l'envoi d'armes à la rébellion syrienne, ce même en l'absence d'un consensus au sein de l'Union européenne.

Fillon "défavorable" à la livraison d'armes aux insurgés

Prenant le contre-pied du gouvernement français, l'ancien Premier ministre François Fillon s'est néanmoins déclaré mardi opposé à la livraison d'armes aux rebelles syriens estimant qu'il fallait plutôt «convaincre les Russes d'imposer une interdiction aérienne pour empêcher les bombardements des insurgés».

«Je suis défavorable à la livraison d'armes aux insurgés syriens, car on ne sait pas ce qu'elles deviendront demain », a-t-il affirmé mardi matin à RTL.Syrie: les rebelles ont utilisé des armes chimiques, Ankara et Doha responsables

«Chacun sait qu'ils ont des armes légères, les pays du Golfe en livrent. Mais livrer des armes sophistiquées, c'est alimenter une guerre civile sans fin (...) Je pense que c'est dangereux», a insisté l'ancien Premier ministre français.

Selon François Fillon, «la question est de savoir à qui on donne les armes, qu'est-ce qu'elles vont devenir demain». Livrer des armes «sans prendre nous-mêmes le moindre risque (...) au fond, est-ce que ce n'est pas une façon de se laver les mains ?», s'est-il interrogé.

«L'Europe a un effort à faire», a souligné M. Fillon, poursuivant: «Les Russes, on ne peut pas leur dire non à tout, il y a des sujets sur lesquels on doit négocier avec Moscou».

Le député de Paris sera en Russie de mercredi à dimanche, où il rencontrera notamment le président russe Vladimir Poutine pour discuter la crise syrienne.

Ce n'est pas la première personnalité politique en France à émettre des doutes sur une éventuelle livraison d'armes aux insurgés syriens. Déjà François Bayrou, président du MoDem, ou Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre des Affaires étrangères, s'étaient montrés réticents sur ce sujet.

Source: Divers, édité par: moqawama.org

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