Feu vert final pour 90 logements dans une colonie de Cisjordanie occupée
A quelques semaines d'une visite du président américain en Palestine occupée, l'entité sioniste approuve la construction de 90 logements coloniaux en Cisjordanie occupée. Une annonce assez problématique pour les Etats Unis vu que cette implantation se trouve en dehors des grands blocs de colonies dont "Israël" entend conserver le contrôle.
Le ministère israélien de la Guerre a donné son feu vert final à la construction de 90 logements dans la colonie de "Beit El" près de Ramallah, a annoncé lundi l'ONG anti-colonisation La Paix Maintenant.
Rendue publique par une annonce du ministère dans le quotidien de droite Makor Rishon, cette décision a été confirmée par un porte-parole du ministère de la Guerre.
"Il s'agit de la dernière étape de la procédure", a affirmé à l'AFP Hagit Ofran, spécialiste du dossier de la colonisation à La Paix Maintenant.
"Bien que le nouveau gouvernement ne soit pas encore formé, celui qui est en place continue à autoriser la construction dans les colonies au lieu de l'arrêter, ce qui augure mal de ce que pourra faire le prochain cabinet", a-t-il dénoncé.
Selon la radio militaire, la construction pourrait commencer "dans les prochains jours".
La radio a estimé que le feu vert de la construction à "Beit El" était d'autant plus "problématique" pour les Etats-Unis que cette implantation se trouvait en dehors des grands blocs de colonies dont "Israël" entend conserver le contrôle.
Dimanche, le ministère de la Guerre avait déjà confirmé avoir donné le feu vert à la planification de la construction de 346 logements dans deux autres colonies de Cisjordanie occupée.
Le conseiller à la Sécurité nationale Yaakov Amidror avait estimé que la poursuite de la construction dans les colonies nuisait à "Israël" auprès de ses alliés.
Cité jeudi par le quotidien Haaretz, il a constaté qu'il est impossible d'expliquer la construction dans les colonies nulle part dans le monde.
"La construction dans les colonies est devenue un problème diplomatique et provoque la perte du soutien à Israël même parmi nos amis dans le monde", avait encore déploré ce proche collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
M. Amidror devait se rendre cette semaine aux Etats-Unis pour préparer la visite du président Obama en mars.
Source : agences, édité par : moqawama.org
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