«Israël»: Nouveau suicide dans les rangs de l’armée

Par AlAhed avec sites web

Un soldat «israélien» de la brigade «Golani» a mis fin à ses jours lundi 1^er septembre dans une base militaire du nord de la Palestine occupée, a rapporté la «radio publique israélienne (Kan)». Ce cas porte à 18 le nombre de suicides recensés dans l’armée «israélienne» depuis le début de l’année 2025.

Selon les premiers éléments, le militaire effectuait son service régulier. Il a été retrouvé mort à l’intérieur de la base, dont le nom n’a pas été communiqué.

Des précédents récents

Cet incident survient une quinzaine de jours après le suicide du capitaine de réserve Yossef Haim, 28 ans, retrouvé sans vie dans un bois près de «Ramat Poria» (nord de la Palestine occupée). Quelques jours plus tôt, un autre soldat, Rouhi Wasserstein, du 401e régiment blindé, s’était donné la mort après avoir été exposé à des scènes particulièrement traumatisantes durant la guerre menée par «Israël» contre Gaza, selon la radio de l’armée.

Le mois de juillet a marqué un pic inquiétant, avec sept suicides recensés en un seul mois, selon le quotidien «israélien» «Haaretz». Cette tendance alarmante a poussé le chef de la division des ressources humaines de l’armée, Dado Bar Kalifa, à mettre en place une commission chargée d’évaluer le soutien psychologique et social apporté aux soldats, en particulier les réservistes démobilisés.

Des traumatismes liés à la guerre à Gaza

Un rapport militaire publié en août a attribué la majorité des suicides à des conditions psychologiques et opérationnelles éprouvantes vécues par les soldats déployés à Gaza.

Les médias «israéliens» révèlent que plus de 10 000 soldats sont encore en traitement pour des troubles psychologiques et psychiatriques liés aux combats, notamment des réactions de stress aigu et des cas de syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Toutefois, seuls 3 769 militaires ont été officiellement reconnus comme souffrant de SSPT et bénéficient d’un suivi médical spécialisé.

Ces suicides surviennent dans un climat de guerre prolongée. Depuis le 7 octobre 2023, «Israël» mène une offensive militaire de grande ampleur contre la bande de Gaza, avec le soutien des États-Unis.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, la guerre a déjà causé la mort de 63 557 Palestiniens et fait 160 660 blessés, majoritairement des femmes et des enfants. Plus de 9 000 personnes sont toujours portées disparues, tandis que le blocus a provoqué une crise humanitaire majeure, marquée par une famine ayant coûté la vie à 348 civils, dont 127 enfants.