Les roquettes de la Résistance…et les compagnons d’armes

Avant la déclaration de la trêve entre la Résistance palestinienne et l’occupation israélienne, le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, a suscité la curiosité du public en se demandant à plusieurs reprises, comment les armes et les roquettes sont parvenues à Gaza.
«Le conflit avec les sionistes est désormais du ressort de la totalité de l’oumma (nation : ndlr) arabe et islamique. Toute la Nation doit défendre la terre, les lieux saints et le peuple palestinien», a indiqué le représentant du mouvement du «Jihad Islamique» au Liban, Abou Imad Rifai.
Le «Front populaire pour la Libération de Palestine - le commandement général», a affiché une
La position des factions palestiniennes est unanime quant à l’insistance sur la poursuite de l’appui du tandem de la Résistance à la Résistance palestinienne, notamment de l’appui de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah. C’est ce que soulignent M.Rifai et M.Raja.
M.Raja soulève le rôle du trinôme Irano-syro-libanais, à travers le Hezbollah, dans la victoire des palestiniens et dans les frappes au cœur du front interne de l’ennemi, notamment durant la dernière bataille. «La résistance à Gaza ne mène pas seule le combat et n’adopte point un esprit isolationniste. Tenter de montrer le contraire vise à saper l’unité du tandem de la résistance et de ridiculiser les faits», a-t-il expliqué.
M. Abdelaal a signalé que «le Front populaire pour la Libération de Palestine» a lancé durant l’offensive, des roquettes antichars du type Cornet, produites en Russie».
Il a ajouté que tous les équipements de la résistance ne sont pas de fabrication locale, mais sont principalement produits en Iran, tel le missile Fajer, et d’autres dont l’origine est syrienne.
La question importante qui se pose : la voie des roquettes est-t-elle ouverte vers Gaza? Comment et quand?
M. Abdelaal a expliqué dans ce contexte, la mission de ceux qui transportent les armes. Il affirme que cette opération est compliquée, notamment à la lumière du blocus. Selon ses propos, elle requiert des efforts ardus et coûteux, mais il a rassuré que le flux des armes se poursuit, quelles que soient les conditions. Il a souhaité que le soutien militaire à la résistance
Se basant sur «le pont d’armes» liant la bande de gaza à ses alliés, M. Rifai a averti que les factions palestiniennes possèdent encore des surprises pour faire face à l’ennemi et dissuader toute nouvelle offensive. M. Abdelaal a partagé la même opinion, soulignant que le Front populaire pour la Libération de Palestine prépare pour sa part ses propres surprises, si Israël poursuivait ses actes idiots.
Huit jours de combat ont fourni des réponses claires à ces questions et à l’insistance de son éminence sur le soutien militaire assuré à la bande assiégée, durant la bataille. Il est indéniable que l’armement et l’équipement de la Résistance ne se sont guère arrêtés, voire ils se sont accélérés, en dépit du siège sioniste et arabe imposé sur la Bande de Gaza. Mais les développements sur le terrain ont montré la puissance de l’axe de la résistance qui a pu imposer ses conditions lors des négociations. Comment ceci a-t-il eu lieu?
Il a associé entre la nécessité de conjuguer les efforts pour mettre fin aux agressions israéliennes et poursuivre l’appui aux factions palestiniennes de la part de l’Iran et de la Résistance islamique, jusqu'à la défaite de l’ennemi.
position similaire. Son responsable médiatique, Anwar Raja, a indiqué que «la Palestine n’est point seule dans cette bataille, ni Gaza non plus. Cette bande n’est pas à l’écart de la profondeur stratégique de la résistance. C’est la bataille de la coalition allant de Palestine, passant par le Liban et la Syrie, arrivant à Téhéran».
Le membre du bureau politique du Front populaire pour la Libération de Palestine, Marwan Abdelaal, a adopté le même discours que les deux responsables précités. Il a dit que «la Résistance en Palestine n’est pas orpheline».
Ce dernier a noté que Gaza, placée au cœur stratégique de la résistance, mène le combat sous l’égide du tandem ayant assuré toutes les conditions nécessaires à la lutte, y compris les armes, le soutien politique et matériel. «Gaza a des compagnons d’armes en face de l’ennemi», a-t-il affirmé.
M.Abdelaal a pour sa part noté que le soutien logistique et militaire provenait de Syrie et d’Iran.
La reconnaissance des représentants des factions palestiniennes à l’égard de Téhéran, de Damas et du Hezbollah, parait claire dans leurs discours. De ce fait, les questions posées par sayed Nasrallah, sur l’identité des parties ayant fourni les armes à la bande, sont venues pour rappeler à ceux qui prônent la théorie des «agneaux», que les roquettes de la Résistance ne sont pas sorties de nulle part. Des efforts ont été déployés et des martyrs sont tombés en vue de fournir les roquettes développées à Gaza et d’entraîner ses combattants.
M. Rifai a réitéré que les roquettes iraniennes ont été acheminées à Gaza, avec l’aide de la Syrie, en dépit des mesures fermes prises par «Israël». «Pour ces raisons, les factions palestiniennes tiennent à posséder des armes et une force de dissuasion face à celle que l’ennemi tente de récupérer, après l’avoir perdue dans la guerre de 2006, contre le Liban».
La réponse à cette question relève du travail secret de la Résistance. Mais ce qui intéresse les observateurs, c’est la dimension de l’arrivée des armes à Gaza, malgré le blocus.
Messieurs Rifai, Abdelaal et Raja donnent une réponse concise.
Le dernier a affirmé que l’arrivée des équipements à la bande de Gaza constituait un défi pour l’occupation et ses mesures et une réussite pour la mission de la résistance, basée sur la volonté, la détermination et la croyance à la cause.
M. Rifai a estimé que l’engagement des alliés à ne pas abandonner la cause et à fournir les roquettes à la résistance est stable et permanent».
s’élargisse.
M. Raja a expliqué que les armes de Gaza ont été cumulées tout au long de plusieurs années, alors que M. Rifai a indiqué que lorsque les Palestiniens étaient en face d’une agression incessante, il est naturel qu’ils possèdent des équipements de combats les aidant à confronter l’occupation.
Les factions palestiniennes ont enfin démenti les informations publiées par des medias arabes suspects, faisant état de soutien de groupes libyens à la résistance, tout en souhaitant qu’elles deviennent une réalité.
M. Rifai a insisté pour sa part, sur le rôle de l’Iran et du Hezbollah dans toute réalisation militaire palestinienne contre l’ennemi.
«La bataille concerne les alliés de la résistance et non uniquement Gaza, jusqu’à la libération du territoire», a-t-il conclu.
Source: al-Ahednews, par: Latifa Husseïni
Traduit par: moqawama.org
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