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Le Qatar finance le terrorisme au Mali !

Le Qatar finance le terrorisme au Mali !
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De nouvelles preuves accusant le Qatar du financement du terrorisme, ont été révélées mercredi Le Qatar finance le terrorisme au Mali !
le 6 juin par une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), à l'hebdomadaire français « Le Canard Enchaîné ».

Intitulé « "Notre ami du Qatar" finance les islamistes du Mali », l’article a indiqué que la DRM, qui dépend du chef d'état-major des armées françaises, a recueilli des renseignements selon lesquels « les insurgés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA indépendantiste et laïc), les mouvements Ansar Eddine, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar ». Le montant de cette aide financière n'est toutefois pas précisé.

Le pétrole du Sahel

De plus, le Canard Enchaîné a dévoilé que l’émirat du Qatar a des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel.

« Des négociations discrètes ont déjà débuté avec Total », le géant pétrolier français pour exploiter à l’avenir le pétrole dont regorge cette région de l’Afrique, toujours selon le journal.

Le Nord-Mali : Véritable bombe à retardement

Toutefois, le journal satirique a souligné que « les responsables français, au premier rang desquels le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n'ignorent rien de la stratégie qatarie au Mali », notamment dans cette partie du Nord qui partage 1300 km de frontières avec l’Algérie.

Au début de l'année, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) avait transmis plusieurs notes à l'Élysée, informant la présidence des « activités internationales » du Qatar,Le Qatar finance le terrorisme au Mali !
selon ladite source.

« La DGSE ont alerté l’Elysée sur les activités internationales, si l’on ose dire, de l’émirat du Qatar. Et sans vraiment insister, diplomatie oblige, sur le patron de cet Etat minuscule, le cheikh Hamad ben Kalifa al-thani, que Sarkozy a toujours traité en ami et en allié. Les officiers de la DRM affirment eux, que la générosité du Qatar est sans pareil et qu’il ne s’est pas contenté d’aider financièrement, parfois en livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d’Egypte ou de Libye», a-t-elle précisé.

D'après les analystes de la DRM, le Nord-Mali serait par ailleurs devenu un « immense sanctuaire terroriste ». Des Nigérians de la secte nigériane Boko Haram et des instructeurs pakistanais fraîchement débarqués de Somalie y seraient présents. Ces différents groupes armés vadrouilleraient dans la région, aux frontières du Niger, du Burkina-Faso et de l'Algérie.

Un diplomate français, sous couvert d’anonymat, a déclaré au journal : «On lève les bras au ciel et on soutient la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), tout en sachant qu’elle est impuissante ». Mais ni eux ni l’Union africaine ne disposent de forces nécessaires pour «reconquérir» les villes et le désert du Nord-Mali. Et ce qu’il reste de l’«Etat malien», au sud, «n’existe pas vraiment, la guerre civile menace», selon les services français.

« Tout le monde se tourne vers l’Algérie, dont l’armée est la seule capable de franchir les 1300 km de frontière du Nord-Mali, puis de ne faire qu’une bouchée de ces islamistes. Mais Bouteflika et ses généraux craignent les retours de bâton. Ils n’ont guère envie, semble-t-il, de voir de nouveau ‘’fleurir’’ le terrorisme à domicile», selon le Quai d’Orsay, a révélé encore le journal.

Tensions entre Alger et Doha

Déjà tendues depuis la chute en 2011 des dictatures à Tunis, au Caire et à Tripoli, les relations entre Alger et Doha ne risquent pas de s'améliorer avec la publication de ces nouvelles allégations. Les Algériens goûtaient ainsi très peu l’aide financière, militaire et le soutien diplomatique apportés par les Qataris à ces trois pays de l’Afrique du Nord ainsi que l’influence prise par cet émirat au sein de la  Ligue arabe.

Pour rappel, sept diplomates algériens, capturés à Gao le 5 avril, sont toujours aux mains des groupes armés du Mujao. À cela s'ajoute une concurrence féroce autour du pétrole sahélien. Grand producteur d'hydrocarbures, l'Algérie voit d'un très mauvais œil les prétentions présumées du petit émirat qatari sur l'or noir du Sahel.



Source : Le Canard Enchaîné

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