Enquête de Houla : Le massacre était l’œuvre de tirs à bout portant et des armes blanches

Les résultats du rapport préliminaire publié par la commission d'établissement des faits sur le massacre de Houla, ont mis en cause des « groupes armés qui ont tué des familles pacifiques » à Houla ayant « refusé de se soulever contre l'Etat ».
« Les forces de l'ordre n'étaient pas entrées dans cette zone ni avant ni après le massacre. Les groupes armés venus de l'extérieur de la localité liquidaient des familles alors qu'ils lançaient leur
Et d’ajouter : « Toutes les victimes étaient exécutées par des tirs à bout portant et non par le pilonnage. Nombre de corps sur les lieux du massacre étaient ceux des terroristes tués lors des confrontations avec les forces de l'ordre ».
« Cette enquête est préliminaire », a indiqué le général, Qassem Jamal Souleymane, chef de la commission d'établissement des faits, confirmant que « l'enquête se poursuit ».
Dans une conférence de presse tenue au ministère des affaires étrangères et des émigrés, le général Souleymane a précisé que « la commission d'établissement des faits a été installée conformément aux directives du commandement général de l'armée et des forces armées », soulignant que « l'enquête s'était basée sur des témoignages des témoins oculaires qui avaient constaté l'ampleur de ce crime abominable ».
Il a indiqué également que « le rapport s'est basé sur des faits survenus simultanément avec une attaque armée qui avait visé les forces de l'ordre dans la localité ».
Tout en notant que « cinq points de contrôle de l'armée se positionnaient dans le périmètre de Houla », le général Souleymane a estimé que « l'objectif de l'attaque armée qui avait visé cette zone est de mettre fin à la présence de l'Etat pour la transformer en une zone incontrôlable ».
Et de poursuivre : « Des personnes armées se sont rassemblées après la prière du vendredi à l'intérieur du village et ont déclenché une attaque soutenue par d'autres personnes armées dont le nombre varie entre 600 et 800 et qui étaient venues des villages voisins : al-Rastan, al-Assen, Berjqa'i, al-Seme'line et autres ».
« Ces personnes armées avaient usé des armes lourdes, dont des canons mortiers, mitrailleuses et missiles antichars », a-t-il souligné.
De plus, il a précisé que « ces personnes armées avaient visé deux points de contrôle des forces de l'ordre, cibles potentielles des gangs armés ».
« Les gangs armés étaient venus simultanément de l'extérieur de la localité pour liquider des familles pacifiques au cours de l'attaque contre les points de contrôle des forces de l'ordre », a-t-il ajouté.
Le général Souleymane a indiqué que le massacre était l'œuvre de tirs à bout portant et des armes blanches, et il n'était pas dû au pilonnage, « car il n'y avait aucune trace d'incendie ou des débris des bâtiments sur les cadavres. Cela a été confirmé par la nature des séquences projetées par les chaînes satellitaires ».
« Les informations préliminaires confirment que les gangs terroristes armés avaient dressé cinq canons mortiers dans l'entourage de la localité de Taldaw pour viser les forces de l'ordre au cas où
« Viser les proches du membre de l'Assemblée du peuple, Abdel Mo'ti Mechleb était le premier objectif du massacre , mais les gangs terroristes sont allés jusqu’à viser d'autres familles de la localité », a-t-il conclu.
Pour sa part, le porte-parole du ministère des AE et des émigrés, Jihad Maqdissi, a fait savoir que tous les résultats de l'enquête seront présentés à la communauté internationale dès qu'ils seront terminés.
« Nous sommes les premiers qui avaient demandé au général Robert Mood, chef de la mission d'observateurs internationaux de se rendre au lieu du crime pour constater les faits sur place », a-t-il affirmé, soulignant qu'ils sont « quotidiennement en contact avec la délégation d'observateurs internationaux pour leur fournir toutes les données ».
Maqdissi a indiqué qu'« il y avait des milieux et des chambres noires qui œuvrent pour viser la Syrie et y provoquer la sédition qui est complètement banni par tous les Syriens ».
« Etrange! Dès l'arrivée d'Annan à Damas, Washington et les capitales occidentales ont expulsé les ambassadeurs syriens », a-t-il déclaré.
Le porte-parole a cependant regretté que « le secrétaire général de l'ONU se soit départi de sa mission de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, pour devenir un annonciateur de guerres civiles ».
Entre-temps, Ban Ki-moon avait mis en garde contre le risque d'une « guerre civile catastrophique » en Syrie.
Source : Agences
offensive contre les forces de l'ordre », selon les résultats.
ces dernières comptent entrer dans la localité », a-t-il relaté, précisant que « la majorité de victimes était des enfants et cela ne fait pas l'affaire des forces de l'ordre et de l'Etat, mais l'objectif des gangs terroristes armés est d'aggraver la sédition ».
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