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Conflit sur la présidence à l’intérieur du Conseil National Syrien

Conflit sur la présidence à l’intérieur du Conseil National Syrien
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Le feu du conflit politique qui couve sous la cendre à l'intérieur du soi-disant CNS (Conseil national Syrien), s'est finalement manifesté. La survie et le futur du CNS est menacé, après que ce dernier a été déclaré par le groupe des "Amis de la Syrie" comme représentant légitime de l'opposition syrienne.

Le conflit déclenché dans le conseil contrôlé majoritairement par les Frères Musulmans, porte un coup sévère à l'image de "l'opposition syrienne" à l'extérieur, dont les jours ne cessent de révéler le déchirement et les scissions intérieurs.

Le quotidien libanais Assafir a souligné que le conflit sur la prolongation du mandat deConflit sur la présidence à l’intérieur du Conseil National Syrien Burhan Ghalioun à la tête du CNS est révélé au grand jour. M. Ghalioun ne veut pas rester président du Conseil, pose sa démission sur la table arabe, et réclame que l'opposition syrienne se réunisse et sorte du cercle des scissions et des disputes.

M. Ghalioun a déclaré dans un communiqué que les résultats des élections de présidence à l'intérieur du CNS ont engendré des réactions contradictoires et des critiques différentes. Il a également affirmé qu'il déclarera sa démission aussitôt qu'ils choisissent un nouveau candidat, par unanimité ou par de nouvelles élections. "Je n'accepterai pas d'être le candidat de la division, et je ne tiens à aucun poste", a-t-il martelé.

Burhan Ghalioun a ramené le débat sur la légitimité de sa présence à son point de départ, après la prolongation de sa période de présidence pour trois mois supplémentaires, contrairement au système intérieur du Conseil, qui stipule la transmission du pouvoir après chaque mandat. Il a été désigné président dans la réunion de Rome il y a trois jours, par un vote secret, et non pas par unanimité comme d'habitude. Il a surpassé son adversaire Georges Sabra, candidat de la déclaration de Damas.

Le CNS est en voie vers une crise plus sérieuse et plus profonde, a signalé un opposant syrien. La réunion de Rome n'a pas consacré le temps nécessaire pour évaluer la période post-Istanbul. Le secrétariat général du Conseil ne s'est réuni qu'une seule fois à Istanbul en janvier dernier. Le bureau exécutif exécute l'agenda du secrétariat contrairement aux règles intérieures. 


Source: Assafir traduit par: moqawama.org

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