Parlementaires européens : les violations des droits de l’homme doivent s’arrêter à Bahreïn

18 membres du Parlement européen ont adressé une lettre à la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, l'exhortant à appeler le gouvernement bahreïni à tenir ses engagements sur le plan du respect des droits de l'homme, et à appliquer les réformes politiques revendiquées.
Les membres du parlement ont exprimé leur regret face à l'absence du dialogue entre le gouvernement et l'opposition, ce qui contrarie les réformes promises par les autorités. Ils ont appelé l'Union européenne à clarifier sa position face à la violation des droits de l'homme lors des répressions des protestations dans le pays de la part des autorités bahreïnies.
"L'abus de mesures sécuritaires et l'usage des gaz lacrymogènes contre les manifestants bahreïnis, ainsi que l'arrestation des leaders de l'opposition n'ont pas pris fin. Manama a annoncé l'organisantion de nouveaux procès pour les 21 dirigeants de l'opposition, mais aucun parmi eux n'a été libéré, dont Abd El-Hadi Khawaja", ont martelé les députés européens dans leur lettre.
Les parlementaires ont dénoncé l'arrestation de Nabil Rajab, président du Bahreïn Centre for Human Rights (BCHR) et vice-président de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l'Homme) à l'aéroport international de Bahreïn après avoir participé à une conférence sur les droits de l'homme à Beyrouth. Ils ont qualifié cette arrestation "d'une aggravation des mesures prises par le gouvernement contre les opposants à Bahreïn".
Ils ont de même rappelé les revendications du parlement européen de libérer immédiatement tous les détenus accusés d'avoir participé à des manifestations pacifiques, les activistes, les militants des droits de l'homme, les médecins, les membres des cadres médicaux, les blogueurs et les journalistes. Ils ont également appelé à organiser des enquêtes indépendantes et à traduire en justice les responsables des violations des droits de l'homme à Bahreïn.
Comments

« Israël » annule une mission de l’Unesco à al-Qods occupée
depuis 12 années