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Al-Assad a davantage de confiance en soi parce qu’il sent qu’il contrôle tout

Al-Assad a davantage de confiance en soi parce qu’il sent qu’il contrôle tout
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L'équipe du site 

Le quotidien américain The Washington post a évoqué un virage dans la manière américaine d'aborder la crise syrienne. Le cours des évènements et la ténacité du président Assad au pouvoir, en dépit des sanctions économiques internationales imposées sur le pays ont poussé les services de renseignement occidentaux et arabes à reconsidérer la durée de vie du régime syrien, selon le quotidien. Ces données les ont même poussés à prédire qu'Al-Assad restera président jusqu'à l'an 2013. Les estimations les plus pessimistes indiquent que l'opposition divisée dans le pays ne recevra aucune aide de l'étranger, à l'exception de quelques fonds et dons urgents, ainsi que quelques armes légères de la part des pays arabes voisins.

Deux grands responsables de renseignement dans deux pays voisins à la Syrie, ont affirmé qu'Al-Assad fait preuve d'une plus grande confiance en soi. L'un d'eux a déclaré qu'Al-Assad "restera auAl-Assad a davantage de confiance en soi parce qu’il sent qu’il contrôle tout
pouvoir durant 2012, sauf si une grande surprise a lieu". Selon le responsable, le président a réussi à nettoyer Homs et Hama, et à faire régner le calme à Damas. Les Chrétiens et les Druzes ne sont pas révoltés contre lui. L'autre responsable a affirmé qu'Al-Assad a davantage de confiance en soi parce qu'il sent qu'il contrôle tout.

Les observateurs ont considéré que la persistance du président syrien au pouvoir aurait  pu être évitée, si le président Obama avait suivi une politique plus stricte, à traversune intervention similaire à celle de l'Otan en Libye. Cependant, M. Obama a  a prôné l’option de "pas maintenant", selon l'auteur du Los Angeles Times Aaron David Miller. Il a qualifié l'approche du président américain de "prudente" en ce qui concerne les dossiers chauds de la politique extérieure, dont l'Iran et la Syrie.

Miller a considéré que les États-Unis n'ont pas besoin actuellement d'une diplomatie non sage, ni d'une intervention militaire dans un nouveau pays. On peut déceler la politique de "pas maintenant" d'Obama par l'intermédiaire de sa politique extérieure à l'égard de l'Iran, la Syrie, la Corée du nord et le conflit arabo-israélien, où ce qui compte est le mécanisme et non pas le résultat. Ce qui compte est la planification et non pas les initiatives osées, le travail multilatéral et non pas individuel. L'administration est peut-être prête à intervenir quant à ces questions, mais après le mois de novembre prochain, et "pas maintenant".

source: Washington Post

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