Arabie : Un prisonnier d’opinion en grève de la faim depuis une semaine

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En Arabie saoudite, la liberté de l'expression est un crime pour lequel on punit sévèrement. L’auteur de ce crime peut être mêm emprisonné sans procès !
C’est le cas de l’écrivain Nazir Al-Majed, qui a été incarcéré sans procès depuis l'année dernière dans la prison de renseignements généraux à Dammam, pour « avoir publié un certain article ».
En avril 2011, Al-Majed avait publié un article intitulé « Je proteste, donc je suis un être humain », sur le site Rashid. Tout de suite, les forces sécuritaires saoudiennes ont arrêté cet écrivain du courant libéral à son poste à l’école d’Al Khobar.
Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a témoigné d'une campagne inédite de solidarité avec le journaliste et l'écrivain Nazir el-Majed, en grève de la faim depuis une semaine.
« Il a subi durant sa détention différentes formes de torture : Les coups de bâton, les coups de pied et l’obligation à se tenir attaché pendant des heures… De plus, il a été mis en confinement solitaire pendant les cinq premiers mois », a déclaré son épouse à la Radio néerlandaise mondiale.
Khadija Al-Majed, qui a visité son mari le 17 avril dernier, a révélé que son « état psychologique s’est détérioré », surtout « après la vue de sa petite fille, de trois ans, qui n’a pas pu l’identifier ».
Tout en insistant qu'Al-Majed « n’a jamais porté une arme contre le régime, il s’est exprimé seulement d’une manière pacifique », son épouse a appelé les organisations internationales des droits de l'Homme à intervenir auprès des autorités saoudiennes pour le libérer.
« Plus de 160 opposants pacifiques, ont été arrêtés depuis février 2011 en Arabie, dans une violation flagrante du droit international des droits de l'Homme », a indiqué Human Rights Watch.
L’organisation a également appelé les autorités saoudiennes à la libération immédiate des détenus politiques et d’opinion, y compris Nazir Al-Majed.
Source : Al Alam
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