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Grand Prix du Bahreïn : Des joueurs du F1 se joignent à l’opposition populaire

Grand Prix du Bahreïn : Des joueurs du F1 se joignent à l’opposition populaire
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Certains joueurs et sympathisants étrangers de la Formule 1 ont participé aux manifestations appelant aux réformes dans ce petit royaume du Golfe.

Le conducteur des voitures Ferrari, John Valdes a participé à la marche organisée par l’opposition le vendredi 20 avril. Il a même brandi une pancarte appelant à la démocratie.

Dans ce contexte, deux responsables d'écuries de Formule 1, l'Italien Stefano Domenicali (Ferrari) et leGrand Prix du Bahreïn : Des joueurs du F1 se joignent à l’opposition populaire

Britannique Robert Fernley (Force India), se sont déclarés favorables aux réformes réclamées par l'opposition, a pour sa part indiqué l’AFP.
Un bon nombre de journalistes étrangers autorisés d’entrer à Manama pour couvrir le Grand Prix du Bahreïn ont même saisi l’occasion pour réaliser plusieurs reportages sur la répression de l’opposition et les manifestations qui secouent le pays depuis février 2011.
Par ailleurs, les autorités bahreïnies ont refusé de délivrer des visas à des reporters des agences internationales pour couvrir la course.
« Un caméraman de l’Agence France Presse et deux journalistes de l’Associated Press ont été interdits de couvrir la course de Formule 1 », a dévoilé une source médiatique.
Février dernier, les autorités bahreïnies ont refusé de délivrer des visas à un certain nombre des reporters qui voulaient couvrir le premier anniversaire de la révolution populaire du 14 février 2011.

La répression continue

Entre-temps, la répression contre les manifestants s’est poursuivie dans la nuit de vendredi à samedi. Les forces anti-émeutes ont agressé les manifestants rassemblés dans des villages non loin du circuit Sakhir où se déroulent samedi les qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn.

« Les forces de sécurité ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes des dizaines de personnes qui ont manifesté à l'entrée de Karzakan, Al-Malikiyah, Dumistan et Sada, situés à quelques kilomètres du circuit, près de Manama », ont rapporté des témoins.

La foule a scandé des slogans hostiles au gouvernement, répétant « A bas Hamad », en référence au roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa, lors de ces manifestations qui ont lieu à l'appel du mouvement des « Jeunes du 14 février ».

Ce collectif de l’opposition, a appelé à « trois jours de colère » coïncidant avec le Grand Prix prévu dimanche, sous le slogan « Non à la Formule de sang ».

Malgré ces manifestations, le prince héritier, Salmane Ben Hamad Al-Khalifa, a écarté toute annulation du Grand Prix, comme cela avait été le cas l'an dernier en raison des troubles dans son pays.

« Une annulation du Grand Prix ferait le jeu des extrémistes », a-t-il estimé.

Vendredi, au premier jour des essais libres, la police a dispersé par la force des milliers de manifestants anti-régime dans la région de Boudaya, à 4 km à l'ouest de Manama, selon l'opposition.

Implication britannique dans la répression du peuple Bahreïni

Dans ce contexte, le général britannique John Beats, qui supervise la police et les services de sécurité à Bahreïn, a affirmé dans une interview au journal britannique The Guardian que « la police pourrait recourir aux tirs réels contre les manifestants lors de la course de Formule 1 ».

Cette déclaration confirme « l’implication britannique dans la répression des manifestants et la complicité de Londres dans le projet du régime des Khalifa, accusé par la communauté internationale de répression, de torture et de meurtre contre la population non armée », selon des observateurs.

Dans un autre temps, la Secrétaire de l'Intérieur dans le gouvernement britannique de l'ombre, Yvette Cooper, a exhorté toutefois « l'annulation du Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn », en réclamant aux pilotes britanniques de « ne pas participer à cette course de Bahreïn ».

« Je pense que la Formule 1 ne devrait pas être organisée à Bahreïn. Il faut que nos pilotes n’y aillent pas », a ajouté le membre du Parti travailliste de l'opposition.

Certains parlementaires britanniques ont appelé également à la suspension de cette course, indiquant que « le Parlement était surpris par la mise en place du Grand Prix de Bahreïn, malgré les objections d’Amnesty International et d'autres organisations en raison de la violation continuelle des droits de l'Homme à Bahreïn ».

« La mise en place de la course peut être expliquée par les autorités de Manama comme un soutien à leurs politiques dans la répression de l'opposition pacifique », ont-ils déclaré.

Parallèlement, plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme avaient critiqué la tenue de la course en « pleine crise politique » dans ce royaume où « les manifestants pacifiques qui réclament des réformes constitutionnelles sont sévèrement réprimés de la part de la dynastie Khalifa ».

Source : Divers

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