Génocide à Gaza: L’image d’ «Israël» plus que jamais ternie
Par AlAhed avec PressTV
Un indice mondial révèle une désapprobation croissante, non seulement envers «Tel-Aviv», mais aussi envers les «Israéliens», en raison de la guerre génocidaire contre Gaza.
«Israël» se classe en dernière position d’un indice mondial de notoriété de marque pour la deuxième année consécutive, enregistrant son plus fort recul depuis le lancement du baromètre il y a près de vingt ans, selon les statistiques publiées, jeudi 25 décembre, par l’initiative BrandIL.
L’enquête, menée entre août et septembre 2025, montre que le score global d’«Israël» a chuté de 6,1% par rapport à l’année précédente.
Le «quotidien israélien Yedioth Ahronoth» a rapporté que «les Israéliens sont de plus en plus perçus à l’étranger comme persona non grata».
Le rapport fait état d’un changement significatif entre 2024 et 2025: le sentiment négatif à l’échelle mondiale s’étend désormais au-delà des critiques contre l’entité sioniste pour inclure les attitudes envers les «Israéliens», à cause de la guerre génocidaire menée contre le territoire palestinien sous blocus.
Non seulement les critiques internationales à l’encontre d’«Israël» s’intensifient, mais de plus en plus de personnes perçoivent l’entité sioniste comme «illégitime» et «coloniale».
BrandIL a par ailleurs fait part des retombées économiques plus larges de la guerre génocidaire à Gaza pour «Israël», notamment la baisse de la confiance mondiale, le déclin des investissements étrangers, la baisse du taux du tourisme et la dégradation de la position d’«Israël» au sein de la communauté internationale.
«Israël» se classe dernier en matière de perception de ses exportations et de ses produits, ce qui reflète la réticence croissante des consommateurs à acheter des biens et des services associés aux territoires occupés par «Israël».
De plus, les produits estampillés «Fabriqué en Israël» sont directement touchés, dans le cadre des boycotts internationaux.
Le classement d’«Israël» dans les études et les sondages d’opinion a fortement chuté depuis octobre 2023, lorsqu’il a lancé son agression militaire brutale contre le territoire palestinien assiégé.
Un récent sondage mené par la société internationale YouGov a révélé que le soutien public à «Israël» en Europe avait atteint son niveau le plus bas en 2025: moins d’un cinquième des personnes interrogées en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, au Danemark, en Espagne et en Italie ont exprimé une opinion favorable. Le sondage a été réalisé du 12 au 26 mai.
Aux États-Unis, un sondage du centre de recherche Pew publié en avril a aussi montré que 53% des Américains ont désormais une opinion défavorable à l’égard d’«Israël», contre 42% en mars 2022, avant le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Un autre sondage Pew a montré que la majorité des personnes dans le monde ont une opinion négative à l’égard d’«Israël» et de son «Premier ministre» Benjamin Netanyahu.
Dans 20 des 24 pays sondés par Pew, entre janvier et avril 2025, l’opinion publique à l’égard d’«Israël» était majoritairement négative.
Si les pays arabes et musulmans ont exprimé depuis longtemps une opinion négative à l’égard d’«Israël», le sondage a mis en lumière une désapprobation croissante en Europe et en Asie de l’Est.
La perception négative envers «Israël» s’accroît aussi en Europe occidentale et parmi les jeunes.
Depuis octobre 2023, les forces d’occupation «israéliennes» ont tué environ 71 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, dans les territoires palestiniens sous blocus.