Syrie: «Israël» mène de nouvelles incursions dans le sud

Par AlAhed avec agences

L'armée «israélienne» a mené , lundi 1er décembre, une nouvelle incursion dans une localité syrienne de la campagne de Quneitra, au sud du pays. Il s’agit la dernière violation en date de la souveraineté syrienne, selon les médias locaux.

L'agence de presse arabe syrienne (SANA) a rapporté que les forces «israéliennes» ont progressé dans le sud de Quneitra, en direction du village de Saida al-Hanout, où elles ont déployé trois véhicules blindés; la zone était en même temps survolée par un drone d'espionnage «israélien».

Selon le rapport, une seconde incursion a eu lieu, le même jour, toujours dans la campagne méridionale de Quneitra, au cours de laquelle les forces «israéliennes», accompagnées de deux Humvees et de deux véhicules de transport de troupes, se sont dirigées vers le sommet de la colline de Tel Abu Qubays, à la périphérie du village d’Ein Zivan.

Les forces «israéliennes» ont également transféré deux chars depuis le point de contrôle d'Al-Burj, dans la ville de Quneitra, vers Al-Hamidiyah, au nord du pays.

Des incursions répétées

Lors d'un raid similaire mené dimanche, les troupes «israéliennes» avaient établi deux points de contrôle militaires dans les parties nord et sud de la campagne.

Vendredi, une intense attaque «israélienne» contre la ville de Beit Jinn, dans la campagne de Damas, a fait 13 martyrs et 25 blessés, provoquant une vague d'indignation.

Selon les données gouvernementales, depuis décembre 2024, «Israël» a mené plus de 1 000 frappes aériennes en Syrie et plus de 400 incursions transfrontalières dans les provinces du sud.

Après la chute du régime de Bachar al-Assad fin 2024, «Israël» a étendu son occupation du plateau du Golan syrien en s'emparant de la zone tampon démilitarisée, une action constituant une violation de l’accord de désengagement signé en 1974 avec la Syrie.

«Israël» a également installé de nombreux points de contrôle, et enlevé des citoyens syriens. Ces déploiements s'inscrivent, selon les analystes, dans le cadre d'une stratégie plus large d’expansion territoriale.