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«Israël»: La «Knesset» approuve en première lecture la «peine de mort» pour les détenus Palestiniens

«Israël»: La «Knesset» approuve en première lecture la «peine de mort» pour les détenus Palestiniens
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 3 heures
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Par AlAhed avec agences

Le «Parlement israélien» a adopté deux projets de loi controversés, l’un autorisant la peine de mort pour les prisonniers palestiniens, et l’autre donnant au «gouvernement» le pouvoir de fermer des médias étrangers sans approbation judiciaire.

Ces deux mesures, soutenues par les alliés «d’extrême droite» du «Premier ministre» Benjamin Netanyahu, sont passées en première lecture à la « Knesset» et seront désormais examinées en commission avant leur adoption finale.

Des votes en deuxième et en troisième lectures sont encore nécessaires pour que le texte puisse devenir loi.

Le premier projet de loi, proposé par le parti «Force juive» du «ministre de la Sécurité nationale» Itamar Ben-Gvir, autoriserait l’exécution de prisonniers palestiniens reconnus coupables d’opérations anti-«israéliennes». Il a été adopté en première lecture par 39 voix contre 16 sur un total de 120 députés. 

Les organisations de défense des droits humains ont condamné cette proposition, estimant qu’elle vise spécifiquement les Palestiniens et renforce le système de discrimination institutionnalisé d’«Israël» dans les territoires occupés.

La session a été marquée par un vif échange entre le «député» arabe Ayman Odeh et Ben-Gvir, qui a failli dégénérer en affrontement physique, illustrant la montée des tensions au sein de la «Knesset».

Le Hamas a vivement réagi à cette nouvelle mesure de la «Knesset», affirmant que «l’approbation en première lecture par la Knesset d’une loi autorisant l’exécution de prisonniers palestiniens est une tentative de légaliser le massacre».

Restrictions médiatiques

Le même jour, les députés ont également fait avancer un projet de loi visant à rendre permanente la soi-disant «loi Al Jazeera», qui permet actuellement au «gouvernement» de fermer temporairement des médias étrangers jugés «nuisibles à la sécurité d’Israël».

Cette nouvelle version, présentée par le «député» du «Likoud» Ariel Kallner, supprimerait tout contrôle judiciaire et autoriserait de telles fermetures même en temps de paix. Elle a été adoptée en lecture préliminaire par 50 voix contre 41.

Le «ministre des Communications» Shlomo Karhi a exhorté la «Knesset» à adopter rapidement le texte, affirmant que la mesure temporaire était arrivée à expiration.

Des experts juridiques ont cependant averti que cette loi porterait gravement atteinte à la liberté de la presse et pourrait violer les principes constitutionnels.

La loi initiale avait été promulguée en avril 2024, après que le « gouvernement» Netanyahu eut ordonné la fermeture du bureau d’Al Jazeera en Palestine occupée, en raison de sa couverture de la guerre génocidaire à Gaza.

Les critiques affirment que ces deux textes traduisent une dérive autoritaire croissante du «gouvernement israélien», dans un contexte d’assauts militaires continus et d’arrestations massives de Palestiniens.

 

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